Signalerce contenu Voir la page de la critique. Lu dans le cadre de la sélection du prix Cezam 2020. Tout le bleu du ciel, premier roman d'une jeune auteure, Mélissa Da Costa, repose sur un scénario original, une magnifique idée, mais qui n'est pas dénué de risques dans l'écriture et la construction de l'intrigue.
Sam. 03/09 Ă  1300 Arte Belgique dupli - S01E04 Regarder la sĂ©rie Saison 1 — 2 Ă©pisodes S01E04 Le Japon vu du ciel L'histoire lie la rĂ©gion du Chugoku Ă  l'ouest de Honshu, et Shikoku, petite Ăźle ; sĂ©parĂ©es par la mer de Soto, les deux rĂ©gions ont une longue tradition d'Ă©changes. Arte Belgique dupli Samedi 03 septembre Ă  1300 Arte Samedi 03 septembre Ă  1300 S01E05 Le Japon vu du ciel Tous les Ă©pisodes Regarder TĂ©lĂ©vision Programme TV Arte Belgique dupli Samedi 03 septembre Ă  1015 Saison 1 Episode 1 Arte Samedi 03 septembre Ă  1015 Saison 1 Episode 1 Arte Samedi 03 septembre Ă  1110 Saison 1 Episode 2 Arte Belgique dupli Samedi 03 septembre Ă  1110 Saison 1 Episode 2 Arte Samedi 03 septembre Ă  1205 Saison 1 Episode 3 Arte Belgique dupli Samedi 03 septembre Ă  1205 Saison 1 Episode 3 Arte Belgique dupli Samedi 03 septembre Ă  1300 Saison 1 Episode 4 Arte Samedi 03 septembre Ă  1300 Saison 1 Episode 4 Arte Belgique dupli Samedi 03 septembre Ă  1350 Saison 1 Episode 5 Arte Samedi 03 septembre Ă  1350 Saison 1 Episode 5 Pour soutenir le travail de toute une rĂ©daction, abonnez-vous Pourquoi voyez-vous ce message ? Vous avez choisi de ne pas accepter le dĂ©pĂŽt de "cookies" sur votre navigateur, qui permettent notamment d'afficher de la publicitĂ© personnalisĂ©e. Nous respectons votre choix, et nous y veillerons. Chaque jour, la rĂ©daction et l'ensemble des mĂ©tiers de TĂ©lĂ©rama se mobilisent pour vous proposer sur notre site une offre critique complĂšte, un suivi de l'actualitĂ© culturelle, des enquĂȘtes, des entretiens, des reportages, des vidĂ©os, des services, des Ă©vĂšnements... QualitĂ©, fiabilitĂ© et indĂ©pendance en sont les maĂźtres mots. Pour ce faire, le soutien et la fidĂ©litĂ© de nos abonnĂ©s est essentiel. Nous vous invitons Ă  rejoindre Ă  votre tour cette communautĂ© en vous abonnant Ă  TĂ©lĂ©rama. Merci, et Ă  bientĂŽt. S’abonner
toutle bleu du ciel critique tĂ©lĂ©rama Please Share This Share this content. producteur poule noire du berry Opens in a new window; fatmagĂŒl histoire vraie Opens in a Livre de MĂ©lissa Da Costa 15 fĂ©vrier 2019Genre RomanToutes les Émile, 26 ans, condamnĂ© Ă  une espĂ©rance de vie de deux ans par un Alzheimer prĂ©coce, souhaite prendre le large pour un ultime voyage. Recherche compagnonne pour partager avec moi ce dernier pĂ©riple. Émile a dĂ©cidĂ© de fuir l’hĂŽpital, la compassion de sa famille et de ses amis. À son propre Ă©tonnement, il reçoit une rĂ©ponse Ă  cette annonce. Trois jours plus tard, avec le camping-car achetĂ© secrĂštement, il retrouve Joanne, une jeune femme, qui a pour seul bagage un sac Ă ... Voir plus Un roman de gare diluĂ© sur 800 pages, superficiel et hymne Ă  la vie, Ă  l'instant prĂ©sent et au temps qui passe10VĂ©ritable roman trĂšs humainUn beau pavĂ© de plus de 800 pages qui m'a captivĂ©. Je certifie sur l'honneur que j'Ă©tais avec Emile, Joanne et Pok Ă  travers leur pĂ©riple dans les pyrĂ©nĂ©es. Je me suis baignĂ©e avec eux, j'ai marchĂ©...Lire la critique3Meh[Petit edit de circonstance de fin 03/2021 J'avais initialement Ă©tĂ© gĂ©nĂ©reux et donnĂ© 5/10 Ă  ce roman ; tout bien rĂ©flĂ©chi, ce sera 3/10. À l'Ă©criture de cette critique, je n'Ă©tais pas un gros...Lire la critique6Un concentrĂ© d'Ă©motions addictifEmile n’est pas encore trentenaire, mais, atteint d’un Alzheimer prĂ©coce, il n’a plus que deux ans Ă  vivre. PrĂ©fĂ©rant fuir l’hĂŽpital et l’étouffante sollicitude des siens, il dĂ©cide de partir Ă ...Lire la critique9Captivant Attention, si vous ouvrez ce roman, vous ĂȘtes partis pour quelques jours et nuits coupĂ©s du monde... enfin, plongĂ©s dans le monde d’Emile et de Joanne, Ă  la dĂ©couverte de paysages grandioses, de la...Lire la critique5Bof bofAllĂ©chĂ© par les nombreux papiers dithyrambiques lus sur la toile Ă  propos de Tout le bleu du ciel, c'est en confiance que je me suis attelĂ© Ă  la lecture du premier roman de MĂ©lissa Da Costa...Lire la critique5Un peu de douceur mais rien de grandioseTout le bleu du ciel est un roman trĂšs doux dans sa façon d’aborder des sujets graves, sans pour autant tomber dans les deux travers qui menacent ce genre de livres le pathĂ©tique Ă  outrance, et le...Lire la critiqueRecommandĂ©esPositivesNĂ©gativesRĂ©centes
Sije ne devais en retenir que trois, ce serait la tendresse, la douceur de la soie, et le bleu pùle du ciel. C'est vous dire, durant cette trop brÚve lecture, à quel point ce livre m'a ensoleillé, m'a apaisé ; à quel point il m'a éloigné de tout ce qui pouvait ressembler de prÚs ou de loin à quelque-chose de dur, de coupant, de sournois, de brutal.
Du bleu pour les garçons, et du rose pour les filles. Si on retrouve cette rĂ©partition des couleurs dans les rayons de jouets pour enfants aujourd’hui, cela n’a pas toujours Ă©tĂ© le cas. Dans leur livre intitulĂ© Le Rose et le Bleu. La fabrique du fĂ©minin et du masculin Belin, 2015, deux historiennes, Scarlett Beauvalet-Boutouyrie et Emmanuelle Berthiaud, ont retrouvĂ© les origines de ce stĂ©rĂ©otype. Si l’on remonte au dĂ©but de l’époque moderne pĂ©riode que l’on situe entre la fin du Moyen-Âge et la RĂ©volution française, on constate que le bleu n’était pas l’apanage des garçons, et le rose celui des filles, mais plutĂŽt l’inverse. Par exemple, dans ce tableau de Philippe de Champaigne, Les enfants de Habert de Montmor 1649, la fille, au centre, est vĂȘtue de bleu. A droite, deux garçons sont en rose. A l’époque moderne, dans les territoires de la ChrĂ©tientĂ©, le bleu Ă©tait associĂ© aux filles car c’était la couleur de la Vierge. Par dĂ©faut, le rose Ă©tait alors la couleur des garçons. De nombreux tableaux de cette Ă©poque montrent cette association frĂ©quente malgrĂ© quelques exceptions dans des peintures de l’époque moderne. Les deux historiennes rappellent d’ailleurs que garçons et filles portaient des robes, et ce pour des questions de propretĂ©. Jusqu’à l’ñge de 4-5 ans, il y avait peu de diffĂ©rences Ă©ducatives entre les garçons et les filles. On sait par exemple, grĂące aux Ă©crits de son mĂ©decin Jean HĂ©roard, que Louis XIII, dans son enfance, aimait bien jouer Ă  la dinette et Ă  la poupĂ©e. Le renversement des couleurs intervient progressivement, notamment au temps de la RĂ©forme protestante, au XVIe siĂšcle. C’est un changement graduel, qui peut difficilement ĂȘtre prĂ©cisĂ©ment datĂ©, mais l’usage du rouge dans l’habillement masculin va commencer Ă  ĂȘtre dĂ©valorisĂ©, car c’est la couleur des papistes. Dans les rĂ©gions et les pays protestants, la couleur rouge disparaĂźt progressivement au profit du bleu dans les codes vestimentaires masculins. Alors que le rouge, qui symbolise de plus en plus la vie, l’amour, va davantage ĂȘtre portĂ© par les femmes, notamment dans les milieux catholiques. Mais cette Ă©volution est trĂšs lente, et, au dĂ©part, ne touche pas particuliĂšrement les au XIXe siĂšcle que le changement s’opĂšre. Celui-ci s’explique notamment par le dĂ©veloppement de la chimie. “On va crĂ©er des colorants de synthĂšse qui vont permettre de multiplier la palette des couleurs, et notamment crĂ©er des couleurs pastel. Le bleu ciel pĂąle va ĂȘtre rĂ©servĂ© au garçon, le rose pĂąle aux filles. C’est d’abord un code couleur qui est adoptĂ© par les familles bourgeoises Ă  la fin du XIXe siĂšcle. Et il ne va s’imposer dans d’autres milieux qu’entre les deux guerres, grĂące au marketing naissant et Ă  la presse spĂ©cialisĂ©e”, explique Emmanuelle Berthiaud lors d’une confĂ©rence Ă  l’UniversitĂ© populaire d’ bleu et du rose dans l’univers du jouetSi la rĂ©partition genrĂ©e des couleurs bleu/rose que l’on connaĂźt aujourd’hui s’ancre progressivement Ă  la fin du XIXe siĂšcle sur le plan vestimentaire, la transposition des distinctions genrĂ©es dans l’univers du jouet est beaucoup plus rĂ©cente, selon plusieurs Ă©tudes. Par exemple, la sociologue Elizabeth Sweet a analysĂ© plus de 7000 jouets prĂ©sents dans les catalogues du gĂ©ant amĂ©ricain de la distribution, Sears, sur un siĂšcle. Il ressort de son analyse que les jouets anciens reproduisaient les rĂŽles traditionnels de l’homme et de la femme au sein du foyer la mĂ©nagĂšre pour les filles, le bricoleur pour les garçons et que progressivement, la figure de la mĂ©nagĂšre a laissĂ© la place Ă  la princesse pour les filles, et le bricoleur a Ă©tĂ© supplantĂ© par la figure du super hĂ©ros pour les garçons. Mais cette Ă©volution n’a pas Ă©tĂ© linĂ©aire. Les jouets genrĂ©s ont dĂ©clinĂ© dans les annĂ©es 1970 Ă  la faveur du dĂ©veloppement des mouvements fĂ©ministes. D’aprĂšs la sociologue, seuls 2% des jouets prĂ©sents dans le catalogue Sears de 1975 sont classĂ©s en fonction du partir de la fin des annĂ©es 1980, le mouvement s’inverse les jouets genrĂ©s remplacent progressivement les jouets mixtes. Un mouvement qui s’accĂ©lĂšre dans les annĂ©es 1990, selon Mona ZegaĂŻ, docteure en sociologie spĂ©cialiste du genre. Alors que les jouets Ă©taient jusque lĂ  classĂ©s par type dans les catalogues, les pages bleues et roses se gĂ©nĂ©ralisent. “Si, en 1988, une publicitĂ© Leclerc mettait ainsi en scĂšne un garçonnet et une fillette en plein mĂ©nage, affublĂ©s d’un tablier, affirmant que tout faire Ă  deux, c’est mieux », les rĂ©clames des annĂ©es 90 sĂ©parent les univers, notamment dans les jeux dits d’imitation» des schĂ©mas familiaux”, indique TĂ©lĂ©rama dans une enquĂȘte sur les stĂ©rĂ©otypes sĂ©paration des deux univers rĂ©pond Ă©videmment Ă  des logiques marketing en imposant le code couleur bleu/rose pour chaque jouet, les industriels du secteur s’assurent d’augmenter les ventes. Des objets comme le vĂ©lo ou la trottinette, qui pouvaient passer du frĂšre Ă  la soeur, sont dĂ©sormais genrĂ©s et incitent les familles Ă  en prendre deux le bleu pour le garçon, le rose pour la fille. Cette logique commerciale s’étend dĂ©sormais Ă  des gammes de jouets jusque lĂ  Ă©pargnĂ©es, soi-disant pour mieux cibler le public. En 2012, la marque danoise Lego a ainsi lancĂ© sa gamme “Lego Friends” Ă  destination des filles. “La nouvelle-nĂ©e, qui se dĂ©cline dans des tons violets et emmĂšne ses personnages Ă  la piscine, au Cupcake cafĂ©, Ă  l’hĂŽpital ou encore au supermarchĂ©, est immĂ©diatement un succĂšs commercial auprĂšs des petites filles”, constate Le d’objectifs marketing, cette partition de l’univers du jeu renforce les stĂ©rĂ©otypes sexistes. En septembre 2019, une charte destinĂ©e Ă  promouvoir la mixitĂ© dans le secteur du jouet a Ă©tĂ© signĂ©e au ministĂšre de l’Economie par les industriels du secteur. RegroupĂ©s au sein de FĂ©dĂ©ration française des industries jouet/puĂ©riculture FJP, ces industriels se sont engagĂ©s Ă  faire des efforts “mesurables” pour limiter la non-mixitĂ© des jouets en changeant le code couleur ou en apposant un “label pour tous”. Une charte non contraignante, mais qui souligne une certaine volontĂ© de sortir des stĂ©rĂ©otypes. SĂ©bastien Rochat, responsable du pĂŽle Studio du CLEMI
Critiquepar Laura Daniel . PubliĂ© le 28/06/2022. Pour les amoureux du conte de Saint-ExupĂ©ry . C’est un imposant renard en peluche qui vous accueille. A l’occasion des 70 ans en France du Petit Prince, l’arriĂšre-petit-fils de Saint-ExupĂ©ry a ouvert une boutique de produits dĂ©rivĂ©s au cƓur du quartier latin. AisĂ©ment identifiable avec sa devanture bleu et or, elle
Synopsis En Allemagne, en 1991, Marga souffre de la maladie d'Alzheimer. Sofia, sa fille, n'accepte qu'Ă  contrecƓur de prendre en charge cette mĂšre, qui l'a toujours traitĂ©e avec une certaine froideur. Quand les propos dĂ©cousus de Marga lui font prendre conscience qu'une ancienne culpabilitĂ© la ronge et la taraude, Sofia dĂ©cide de l'emmener Ă  JĂŒrmala, non loin de Riga. C'est lĂ  que Marga, fille d'un industriel allemand prospĂšre, a vĂ©cu une jeunesse insouciante, suivie d'une dĂ©chirante passion dans une Lettonie secouĂ©e par la Seconde Guerre mondiale. Le retour au pays natal permettra-t-il Ă  Marga de faire la paix avec le passĂ© et de reconstruire une relation harmonieuse avec sa fille ?... Les films du mĂȘme genre r TrĂšs Bien Closer, entre adultes consentants Mike Nichols r TrĂšs Bien Madres paralelas Pedro AlmodĂłvar r TrĂšs Bien Mud sur les rives du Mississippi Jeff Nichols r TrĂšs Bien LibertĂ©, la nuit Garrel Philippe q Bien Deux Filippo Meneghetti Voir les films RĂ©sumĂ© du casting RĂ©alisateur Hans Steinbichler Acteurs Juliane Köhler Hannelore Elsner Karoline Herfurth Niklas Kohrt David Kross RĂŒdiger Vogler Matthias Brandt Juta Vanaga Dace Eversa Victoria Trauttmansdorff Maria Popistasu Hans-Jochen Wagner Sofia Schleier Marga Baumanis Marga Baumanis jeune Juris Baumanis Osvalds Kalnins jeune Osvalds Kalnins Lorenz Schleier Ieva Lepere jeune Ieva Lepere Dr. Brandt Dace Kalnins Taxifahrer Regarder Pour soutenir le travail de toute une rĂ©daction, abonnez-vous Pourquoi voyez-vous ce message ? Vous avez choisi de ne pas accepter le dĂ©pĂŽt de "cookies" sur votre navigateur, qui permettent notamment d'afficher de la publicitĂ© personnalisĂ©e. Nous respectons votre choix, et nous y veillerons. Chaque jour, la rĂ©daction et l'ensemble des mĂ©tiers de TĂ©lĂ©rama se mobilisent pour vous proposer sur notre site une offre critique complĂšte, un suivi de l'actualitĂ© culturelle, des enquĂȘtes, des entretiens, des reportages, des vidĂ©os, des services, des Ă©vĂšnements... QualitĂ©, fiabilitĂ© et indĂ©pendance en sont les maĂźtres mots. Pour ce faire, le soutien et la fidĂ©litĂ© de nos abonnĂ©s est essentiel. Nous vous invitons Ă  rejoindre Ă  votre tour cette communautĂ© en vous abonnant Ă  TĂ©lĂ©rama. Merci, et Ă  bientĂŽt. S’abonner Cequi fait tout le charme de ce roman, c'est aussi d'ĂȘtre le tĂ©moin de l'Ă©lan crĂ©ateur du peintre (un petit conseil : se munir d'un support numĂ©rique ou papier avec des reprĂ©sentations des oeuvres de van Gogh pour apprĂ©cier au mieux la description qu'en fait l'auteur). C'est une incitation Ă  revisiter l'univers pictural de ce grand peintre, dans ce roman aussi agrĂ©able ‱ Assez de bleu dans le ciel, de Maggie O’Farrell, Traduit de l’anglais Irlande par Sarah Tardy, Belfond, 496 p., 22 euros Daniel, un AmĂ©ricain installĂ© en Irlande, a quelques certitudes sur Claudette, sa femme elle est folle, vit recluse et peut sortir un flingue pour protĂ©ger le repaire oĂč elle vit avec lui et leurs deux ranger Ă©galement du cĂŽtĂ© des certitudes il bĂ©nit le jour oĂč il l’a croisĂ©e sur une route dĂ©solĂ©e du Donegal, avec un pneu crevĂ© et son fils Ari, ĂągĂ© de 6 ans, affligĂ© de bĂ©gaiement. Cet AmĂ©ricain, qui avait traversĂ© l’Atlan­ti­que pour trouver les cendres de son grand-pĂšre, tenait Ă  la main l’urne la voiture et donner quelques conseils Ă  Ari pour parvenir Ă  s’exprimer quand les mots refusent de sortir avaient valu Ă  Daniel, linguiste, de revoir Claudette, Ă  la beautĂ© bouleversante et au visage vaguement d’avion en poche pour son retour aux États-Unis le lendemain, il lui avait dit sĂ©journer pour quelque temps encore en Irlande. Dix ans plus tard, mariĂ©s et parents de deux enfants, ils vivent dans une maison du Donegal, nichĂ©e dans un vallon verdoyant, sĂ©parĂ©e de la premiĂšre route par douze portails qu’il faut ouvrir et fermer Ă  chaque s’est laissĂ© convaincre par ses sƓurs de revenir Ă  New York pour les 90 ans de son pĂšre, avec qui il est fĂąchĂ© depuis la mort de sa mĂšre. Alors que Claudette le conduit Ă  l’aĂ©roport, il entend Ă  la radio la voix d’une ancienne petite amie dont il comprend qu’elle est chercher Ă  en apprendre davantage sur la cause de sa disparition ou abandonner au passĂ© ce fantĂŽme ? Aux États-Unis, doit-il aussi tenter de renouer avec ses enfants issus de son premier mariage, qu’il n’a plus vus depuis une dĂ©cennie ?Avec Assez de bleu dans le ciel, Maggie O’Farrell a rĂ©ussi un roman Ă©blouissant qui plonge dans les vies de ses personnages comme dans autant d’eaux vives. Si Daniel, avec ses multiples existences successives, se trouve au cƓur du rĂ©cit, le livre suit les trajectoires d’autres hommes, femmes et enfants qu’il propulse Ă  tour de rĂŽle au premier plan avec la mĂȘme actrice et rĂ©alisatrice cĂ©lĂ©brĂ©e dans le monde entier, a organisĂ© sa propre disparition pour Ă©chapper Ă  une vie dont elle ne voulait plus. Son frĂšre Lucas, d’une fidĂ©litĂ© Ă  toute Ă©preuve, recevra d’elle, par sa femme interposĂ©e en voyage en Chine, le coup de pouce indispensable pour accomplir leur rĂȘve le plus cher. Teresa, la mĂšre de Daniel, a dĂ» prendre en l’espace d’un moment la dĂ©cision qui a dĂ©terminĂ© son une maĂźtrise impressionnante, Maggie O’Farrell transporte son lecteur de 1944 Ă  2016, du Donegal Ă  un dĂ©sert de sel dans l’Altiplano de Bolivie. Elle capte aussi finement la fantaisie joyeuse d’un homme amoureux que la douloureuse obsession de se gratter d’un adolescent atteint d’un eczĂ©ma sĂ©vĂšre, les tourments dĂ©chirants autour d’un avortement chez un couple qui n’a pas encore eu le temps de s’avouer son amour, ou encore la prise de conscience d’ĂȘtre dĂ©sormais spectateur de sa vie qui signe la fin de l’ plume Ă©lĂ©gante et assurĂ©e, oĂč l’humour et la tendresse le disputent Ă  la finesse psychologique et Ă  l’émotion, Maggie O’Farrell juxtapose situations, personnages et points de vue, avec une cohĂ©rence virtuose. L’intrigue, aussi Ă©quilibrĂ©e que pleine de ramifications, progresse avec des chapitres tantĂŽt Ă  la premiĂšre personne, tantĂŽt sous la forme d’un catalogue d’enchĂšres, du journal d’un enfant dĂ©couvrant les notes de bas de page ou de l’interview d’un cinĂ©aste femmes en rupture, des pĂšres privĂ©s d’enfants et des fratries intenses traversent ce roman ambitieux. Mais l’arc qui structure ce rĂ©cit s’articule autour de Daniel et Claudette, des dĂ©buts d’un amour passionnĂ© aux coups de butoir violents que la vie impose au couple, avec les non-dits, les silences et les choix qui conditionnent sa survie ou sa dĂ©sagrĂ©gation.
\n \ntout le bleu du ciel critique télérama
Javais peur qu’il bascule dans le romantisme : ce n’est pas le cĂŽtĂ© que je prĂ©fĂšre chez lui, mais il existe. Le film est Ă©loignĂ© du livre. On sent que FrĂ©dĂ©ric Beigbeder aime le cinĂ©ma, qu’il a trouvĂ© son Jean-Pierre LĂ©aud avec Gaspard Proust qui est trĂšs bien. Image de L'IdĂ©al. - FrĂ©dĂ©ric Beigbeder.
Faisons nĂŽtre leur apprĂ©ciation la mĂŽme s’en tire vachement bien ! » L’Est RĂ©publicain 1/3/62 » Le cĂŽtĂ© twist de la premiĂšre partie fut confiĂ© Ă  la jeune Sylvie Vartan, la collĂ©gienne du rock qui s’en sortit fort bien, Ă©vitant de tomber dans les dĂ©hanchĂ©s outranciers, ce qui ne l’empĂȘchait pas d’avoir beaucoup de prĂ©sence sur scĂšne » L’Union 2/3/62 » Sylvie Vartan, miss twist, la collĂ©gienne du rock, explosive, vibrante, Ă©lectrique qui avec ses 17 ans est dĂ©jĂ  l’une des valeurs les plus sĂ»res du music-hall » Ouest France 16/5/62 » Cette dĂ©licieuse personne est douĂ©e d’une bien jolie voix qui Ă©pouse parfaitement le dĂ©hanchement du twist
 » L’espoir De La CĂŽte D’azur 10/12/62 » On se souviendra de cette soirĂ©e qui aura Ă©tĂ© un bain de jouvence grĂące Ă  Leny Escudero, Ă  Guy Laurie, Ă  Harold, Ă  Sylvie Vartan, qui furent excellents ! »[/i] Le DauphinĂ© LibĂ©rĂ© 3/12/62 » Le fait est qu’elle est chouette ! Jeune, jeune, jeune ! Une jolie petite bouille spirituelle. Du twist, de l’abattage, une voix juste, une fine silhouette derniĂšre nouvelle vague . Si elle ne s’en laisse pas conter, elle peut faire son chemin, Sylvie ! Le Berry RĂ©publicain 1/6/62 » Tout rĂ©cemment descendue de sa voie lactĂ©e 17 ans, pour se joindre Ă  ce gala des Ă©toiles, Sylvie Vartan fait Ă©talage d’une assurance monstre ! Elle a de l’aplomb cette petite lĂ  et sait jouer de la prunelle ! DerniĂšre Heure – 29/11/62 » Quant Ă  Sylvie Vartan, elle a emballĂ© le jeune public, nous pensons, par ses 17 ans trĂšs affranchis, sa sveltesse nouvelle vague, sa blondeur dĂ©sordonnĂ©e, ses yeux candides et sa voix blasĂ©e. Multiples et impatients rappels dont elle remerciait timidement retrouvant au final sa vraie candeur de petite fille. Le Provençal 9/12/62 » En revanche, Sylvie Vartan fut tout Ă  fait dans le ton. Celle que l’on a surnommĂ©e Melle Twist » sut Ă  merveille exploiter les rĂ©actions du public. Ses 17 ans, son enthousiasme et son sens innĂ© du rythme, furent ses atouts majeurs
/
 L’accueil du public havrais fut Ă©difiant sur la popularitĂ© de cette jeune Ă©toile. Presse Normandie 26/12/62 » Toute blonde dans sa robe blanche toute simple, voici Sylvie Vartan au milieu de ses trois guitaristes et du batteur
/
 C’est le Johnny Hallyday au fĂ©minin mais c’est justement dans la chanson oĂč elle cesse de s’agiter qu’elle fut parfaite, Tous mes copains » qu’elle sait dire avec sentiments Angers – Courrier de l’Ouest 19/12/62 Et puis c’est Sylvie Vartan. La collĂ©gienne du twist, avec ses 17 ans, a changĂ© en quelques mois. Elle est devenue non seulement une fine jeune fille armĂ©e de distinction naturelle, mais une artiste dĂ©jĂ  racĂ©e
/
 elle garde son dynamisme et sa voix jeune qui parle de vacances. Elle reste toute simple dans sa petite robe blanche. Oh surtout qu’elle ne vieillisse pas trop vite ! Qu’elle ne devienne ni bĂȘcheuse, ni sophistiquĂ©e ! Je ne crois d’ailleurs pas que cela lui arrivera. Sylvie Vartan, j’ai l’impression que c’est toute la gĂ©nĂ©ration des moins de 20 ans qui twiste et qui s’amuse, mais qui reste bien Ă©levĂ©e. Ouest France 21/12/62 Enfin apparaĂźt Sylvie Vartan, blonde et blanche dans sa robe de voile bleu. Quelques sifflets et des Ouh ! Ouh ! . A la premiĂšre chanson, du blacon tombe sur la scĂšne, un citron. Sylvie n’a rien vu. Elle continue Ă  chanter trĂšs fort dans son micro. On sifflera de moins en moins et on l’applaudira de plus en plus. On est tout de mĂȘme fidĂšle Ă  ses idoles Ă  l’Olympia. Il faut convenir que Sylvie a fait des progrĂšs et, surtout, elle est si jolie
 » Jean-Louis QUENESSEN Ă  propos du spectacle de Sylvie Ă  l’Olympia dans FRANCE SOIR » le 18 janvier 1964. Sylvie Vartan a eu un succĂšs spectaculaire hier au Monumental 
/
 Profil lisse et dĂ©licat, cheveux d’or et visage fragile, Sylvie, en fait, est une vĂ©ritable question de fluide magnĂ©tique avec sa voix extraordinaire, qui excite l’assistance et qui sert si bien Ă  la fois, les rythmes de danse les plus enlevĂ©s que les chansons plus mĂ©lodieuses et romantiques
. Quotidien portugais Diario de Noticias » 14 mars 64 A l’évidence Sylvie Vartan possĂšde en tant que chanteuse populaire des qualitĂ©s de charisme exceptionnelles qui enchantent les spectateurs et elle fait participer activement et physiquement le public Ă  ses chansons dont le rythme est la raison d’ĂȘtre. Et lorsque qu’elle puise dans un rĂ©pertoire plus sentimental ou romantique, que ce soit en anglais ou en français avec une aisance apprĂ©ciable, elle dĂ©montre des qualitĂ©s vocales et stylistiques qui dĂ©passent nettement le niveau moyen dans le genre. DĂšs le dĂ©but avec sa silhouette Ă  la fois Ă©lancĂ©e et tendue, elle s’impose Ă  toute la salle grĂące Ă  sa voix chaude qu’elle accompagne presque toujours de mimiques et de gestes adĂ©quats. Son jeu de scĂšne est remarquable, sa prestation excellente en rĂšgle gĂ©nĂ©rale
 La Nacion », Journal argentin, le 5 juin 65 Le musicorama dont elle a Ă©tĂ© la vedette, le 8 avril, a Ă©tĂ© sans doute le meilleur jusqu’alors avec celui de Jimi Hendrix et Eric Burdon. 
 Et on dĂ©couvre une Sylvie chanteuse. Sa voix s’est Ă©toffĂ©e, a pris de l’ampleur. Une voix dont je ne soupçonnais franchement pas les facultĂ©s. Elle semble se dĂ©fier des difficultĂ©s. Il y a dans cette belle chanson, Le testament, des montĂ©es dangereuses dont elle se joue 
. Elle n’est plus une vedette pour magazine illustrĂ©, plus une idole. C’est une chanteuse. Elle a, ce soir-lĂ , mis Paris dans la poche de son smoking. Ce soir-lĂ , une chanteuse est nĂ©e ». Pierre CHATENIER Ă  propos du musicorama du 8 avril 1968 dans ROCK & FOLK » en mai 1968. Elle chante, elle danse, elle charme, elle se rĂ©vĂšle, Ă  l’égal de son mari, une bĂȘte de théùtre et de cinĂ©ma probablement, pour peu qu’un bon rĂ©alisateur veuille et sache utiliser l’éventail de ses dons ».LE MONDE, 5 dĂ©cembre 1968 Ă  propos de la sĂ©rie de concerts donnĂ©s Ă  l’Olympia en dĂ©cembre 1968. Au nouveau Gymnase, le show Sylvie Vartan du trĂšs grand music-hall ! 
/
 Ne laissez pas Sylvie quitter Marseille sans aller l’applaudir ! Le MĂ©ridional du 28 novembre 1970 AgrĂ©able rĂ©vĂ©lation que cette Sylvie Vartan qui se produisait, vendredi soir, aux fins d’un film, au Jardin des Etoiles Ă  la Ronde. Comme la plupart des gens qui ne l’avaient jamais vue, l’auteur de ces lignes s’était dit Bien sĂ»r, cette petite rĂ©ussit Ă  survivre grĂące Ă  la rĂ©putation de son mari, Johnny Hallyday. ApprĂȘtons-nous donc Ă  ĂȘtre déçu ». Mais Sylvie Vartan a presque tout cassĂ©, ce soir-lĂ , comme disent les gens de scĂšne. Bien sĂ»r, cette petite Ɠuvre dans le rock le plus classique, secondĂ©e par des danseurs et des choristes on ne peut plus classiques, et parĂ©e, la belle enfant, des atours les plus classiques robe-lamĂ©e-bonbon-rose, robe sexy-lamĂ©e-argent – dentelĂ©e et qui vous dĂ©couvre une de ces belles cuisses! Mais il y a plus! Il y a plus qu’une mise en scĂšne. Il y a un charme Sylvie Vartan. Une façon certaine d’habiter toute la scĂšne. Toute, grĂące Ă  un sens du rythme aiguisĂ© comme une dague florentine. Cet espĂšce de vif argent permet Ă  Sylvie Vartan de faire renaĂźtre un rock d’une Ă©poque presque terminĂ©e. Mieux, affirmons d’un trait que Sylvie Vartan rĂ©ussit Ă  passer la rampe malgrĂ© les rythmes anciens qu’épousent ses chansons. Imaginez une petite blonde dont certains traits, certaines attitudes, rappellent une certaine Marilyn Monroe. Imaginez une petite pouliche qui caracole, galope, trottine, s’arrĂȘte et repart avec frĂ©nĂ©sie tout en multipliant les ruades qui obligeaient les hommes Ă  frissonner. Tout net cette petite a du chien! Elle le sait. Aussi use-t-elle de son adorable sensualitĂ© jusqu’à la plus exacte limite, de sorte qu’elle Ă©vite toujours de sombrer dans la vulgaritĂ©. Et Dieu qu’elle danse, cette dĂ©sirable gazelle! Tous s’accordent Ă  dire que voilĂ  un atout si prĂ©cieux que, sans doute, sauve-t-il tout le spectacle qui reposerait seulement sur une voix qui ne saurait souffrir trop de comparaisons 
Oui, il faut qu’à Sylvie Vartan Ă©galement soit ouverte la Place des Nations !
 » Article de Gilbert MOORE dans le journal MontrĂ©al Matin Ă  l’occasion du concert de Sylvie Ă  MontrĂ©al en aoĂ»t 1975 
 A 20h30, au lieu de 20 heures, sans doute pour rester fidĂšle Ă  la lĂ©gende, Vartan, la nymphe devenue vamp, Ă©merge des coulisses. Elle est tout en rose et en paillettes, les joues bien fardĂ©es, les cheveux fous et blonds ; le show commence, et du show il y en a pour votre argent, du show dans la meilleure tradition des music-hall amĂ©ricains, du show comme sans doute il ne s’en fait plus parce que cela fait dix ans que cela existe et que certains ont prĂ©fĂ©rĂ© passer Ă  autre chose. Choristes, musiciens. danseurs, couleurs, costumes, tout se succĂšde Ă  un rythme Ă©poustouflant alors que les spectateurs, d’abord surpris, se laissent progressivement Ă©tourdir par tout ce dĂ©ploiement d’énergie. Vartan passe du rock au country, revient Ă  ses anciennes amours La Maritza, Comme un garçon etc
 pour aboutir aprĂšs une parade de mode en bonne et due forme aux hits » traduits du palmarĂšs amĂ©ricain. Elle aura changĂ© quatre fois de costumes en une heure, le temps d’allumer une cigarette et la voilĂ  qui passe de la mini­robe chromĂ©e Ă  la tenue romantique, au collant provocateur qui en fait loucher plus d’un pour terminer le tout dans un superbe jean glorifiĂ© de diadĂšmes et de lamĂ©. A l’entracte, les portes Hallyday, Vartan, qui sont cĂŽte Ă  cĂŽte, restent rĂ©solument closes. Chacun reste dans son territoire et les retrouvailles ne se feront que sur la scĂšne, Ă  la vue du public pour qui on joue ce soir la trĂšs grande comĂ©die de l’amour. 
 » Article de Nathalie PETROWSKI dans le journal de MontrĂ©al Ă  l’occasion du concert de Sylvie Ă  MontrĂ©al en 1975 FERVEUR POPULAIRE POUR UNE IDOLE » Quelle Ă©motion intense sous le grand-chapiteau de Milliane lorsqu’apparut, somptueuse dans sa robe de gala, Sylvie aux cheveux d’or! Jamais une telle ferveur populaire de s’était manifestĂ©e devant cette scĂšne appamĂ©enne oĂč sont prĂ©sentĂ©s chaque annĂ©e les plus grands spectacles du moment. Éblouissante, divine, incarnation pure du mythe dionysiaque, Sylvie, nymphe et superstar emportĂ©e par le tourbillon d’un ballet fĂ©erique, nous a fait vivre trois heures de rĂȘve, d’émerveillement, et de beautĂ©. ParĂ©e de robes vaporeuses, de moulants corsages pailletĂ©s, d’évanescentes mousselines, Sylvie Vartan, reine de la musique et de la lumiĂšre, a fait de son spectacle la cĂ©rĂ©monie d’un culte Ă  l’amour, Ă  la jeunesse et Ă  la joie. Autour de la diva » Ă©clairĂ©e de mille feux, portĂ©e par une musique aux rythmes dĂ©chaĂźnĂ©s, les danseurs aux silhouettes parfaites amenĂšrent jusqu’au sublime ce spectacle, qui dĂ©passa tout ce qu’on pouvait imaginer. Les danseurs noirs, Gary Chapman et Peter Newton, imprimaient au show la pure tradition amĂ©ricaine du swing. Par leurs corps, leurs voix, la force Ă©vocatrice du spectacle se trouvait dĂ©cuplĂ©e. Les milliers de spectateurs qui avaient envahi le chapiteau, firent Ă  Sylvie Vartan et Ă  sa troupe un triomphe. Au cours du gala, des petites filles virent lui offrir des bouquets de roses. AprĂšs la revue finale, le public massĂ© contre la scĂšne ne cessait de rappeler Sylvie, qui chanta alors les chemins de mes chansons » Je suis nĂ©e dans une valise » NDLR. LA DEPECHE DU MIDI » en 1977 UN ETOURDISSANT ET SOMPTUEUX SPECTACLE Le mouvement, le rythme, la beautĂ© plastique, le chatoiement des couleurs, le luxe des costumes, le nombre des artistes prĂ©sents sur la scĂšne caractĂ©risent cette sorte de superproduction musicale menĂ©e sur un rythme Ă©tourdissant. 
. Mais ce somptueux et original spectacle n’est pas une simple copie des variĂ©tĂ©s amĂ©ricaines les meilleures, ce qui serait dĂ©jĂ  bien. Il porte la marque de Sylvie Vartan qui confirme, outre ses qualitĂ©s artistiques, son aptitude Ă  mener le jeu et Ă  diriger un tel spectacle. Le rĂ©sultat est proprement Ă©tonnant 
. C’est lĂ  que l’expression show-business » retrouve une noblesse depuis longtemps perdue ». Lucien PUCCIARELLI dans le quotidien LA MARSEILLAISE » en 1977 Si elle termine sur La Maritza » c’est sans doute pour Ă©voquer la silhouette gauche d’une petite Bulgare dĂ©barquant en France. Comme pour convaincre les derniers sceptiques que le vilain petit canard est dĂ©finitivement devenu ce cygne sensuel et flamboyant dont le nouveau spectacle dĂ©passe tous ceux qui l’ont prĂ©cĂ©dĂ© de dix bonnes longueurs. FĂȘte des yeux, rĂ©gal des oreilles, tout est parĂ© pour que ce paquebot illuminĂ© de tous les sunlights franchisse sans encombre l’ocĂ©an du triomphe. » Jean-Michel GARDANNE dans LE PROVENCAL » en 1977 Longtemps on a eu au cinĂ©ma le mythe Bardot. Maintenant on a en chair et en os dans le show-business le mythe Vartan. »Jacqueline CARTIER dans FRANCE SOIR » en 1977 SYLVIE VARTAN PREMIERE DE LA CLASSE Si quelqu’un doit Ă©crire un jour une anthologie du music-hall, il serait fĂącheux que Sylvie Vartan n’y ait pas une place de reine. 
 Sylvie Vartan entrera dans l’histoire pour avoir prouvĂ© que tout peut se faire n’importe oĂč, il suffit d’y mettre de l’intelligence et du courage. Sylvie Vartan la plus grande artiste française du music-hall. » Laurent CASTELLI dans LE QUOTIDIEN DE PARIS » en 1977. La premiĂšre fois on avait dit Elle ne remplira pas la moitiĂ© de la salle » succĂšs. La deuxiĂšme fois, on l’a plainte Elle a dĂ©jĂ  fait le plein de tous ceux qui voulaient la voir, ils ne se dĂ©rangeront plus » triomphe. Cette fois-ci, la quatriĂšme, personne n’a osĂ© avancer un pronostic car on sait que maintenant Sylvie Vartan rĂšgne sur les 3800 fauteuils du PDC. Il lui a suffi de dire Je reviens » pour que toutes les places soient louĂ©es pour les 14 reprĂ©sentations qu’elle donnera. Avant elle, aucune autre vedette n’a rĂ©alisĂ© cet exploit. C’est comme si elle avait entamĂ© une longue chanson en 1975 date de son premier show, qu’elle se soit interrompue plusieurs fois pour courir le monde, et qu’elle revienne parfois reprendre sa chanson au couplet oĂč elle l’avait offre mĂȘme indirectement un spectacle pour tous ceux qui ne pourront pas aller la voir au PDC les centaines d’affiches signĂ©es Helmut Newton et qui sont dĂ©jĂ  un show en elles-mĂȘmes Ă  peine vĂȘtue de haillons savamment dĂ©chirĂ©s, Sylvie s’offre au milieu d’une cible de lumiĂšre, un peu dĂ©esse, un peu fille de la jungle. Cette affiche est celle dĂ©jĂ  utilisĂ©e pour son show prĂ©cĂ©dent mais elle exprime tellement bien Sylvie Superstar, qu’il n’y aurait aucune raison d’en faire rĂ©aliser une autre. Sans doute durera-t-elle trĂšs longtemps pour devenir son image de marque, quelque chose d’inoubliable et de dĂ©finitif comme MarlĂšne dans L’Ange Bleu » ou BB dans Et Dieu crĂ©a la femme ». Le show qu’elle offre est le mĂȘme que celui du mois d’octobre; pourquoi changer un spectacle qui frĂŽlait la perfection dans sa mise au point?Sa robe la plus sensationnelle, celle qui semble ne tenir Ă  sa peau que par le miracle de quelques Ă©clats de strass, matĂ©rialise la continuitĂ© qui existe entre Sylvie et les stars les plus fabuleuses de l’histoire du spectacle. » Paul Giannoli, paru dans un Jours de France » Ă  propos des prolongations du show de Sylvie au Palais des CongrĂšs 1977/78. Her breezy vocals, without the slightest trace of an accent, are both sensuous and apealling. Vartan’s voice really shines on the rockers as they have been her forte ever since she started performing in France in the early 1960s ». Le magazine amĂ©ricain CASH BOX Ă  propos de l’album I don’t want the night to end » le 5 mai 1979. Dimanche 25 novembre 1979 De nombreuses surprises sont rĂ©servĂ©es Ă  Johnny pour sa derniĂšre au Pavillon de Paris. Sylvie, vĂȘtue d’un costume en daim ocre, monte sur scĂšne pour lui remettre un disque d’or et reprendre en duo Le bon temps du rock n’roll », avant de danser un rock endiablĂ© avec Carlos Reportage diffusĂ© le lendemain dans le journal TV Soir 3 ». Puis, Ă  l’initiative de sa maman, le petit blondinet – pĂ©trifiĂ© de trac- prend place Ă  la batterie pour une interprĂ©tation pĂȘchue de Rien que huit jours ». DĂ©couvrant son fils David, le papa chanteur reste un instant sans voix. Naturellement, le public exulte. Nous trois sur scĂšne, ce sera mon plus beau souvenir. » Sylvie, Paris Match, 7 dĂ©cembre 1979 Enfin, elle le tient son triomphe. Incontestable, incontestĂ©. Elle ne l’a pas volĂ©. On le sentait poindre depuis quelques annĂ©es mais il y avait encore bien des sceptiques
 Au Palais des Sports, elle rejoint les grandes lĂ©gendes du music-hall. »Jacqueline CARTIER dans FRANCE-SOIR » du 28 novembre 1981 Ă  propos du Palais des sports Sylvie Vartan se hisse d’un seul coup au niveau des plus grands. Du grand Art. »RICHARD CANNAVO dans LE MATIN » du 28 novembre 1981 Ă  propos du Palais des sports Cela faisait des annĂ©es qu’on attendait cela. Des annĂ©es qu’on sentait qu’elle allait nous donner raison d’avoir cru en elle, mĂȘme dans les moments oĂč tellement de gens la dĂ©criaient. Cette fois-ci, Sylvie Vartan a gagnĂ© d’une maniĂšre incontestable son pari le plus audacieux faire vibrer l’immense Palais des sports et apporter un spectacle vraiment et totalement personnel. DĂšs son entrĂ©e en scĂšne, tout en pĂ©tales de lumiĂšre, dĂšs les premiĂšres secondes, on a compris qu’il se passait quelque chose de nouveau chez Sylvie. Son visage tout d’abord, comme mĂ©tamorphosĂ©, plus mobile, plus spontanĂ© et Ă  la fois, plus visage qui, auparavant, s’efforçait sans cesse de poser, de ressembler Ă  l’image qu’elle voulait qu’on se fasse d’elle. La Sylvie d’aujourd’hui accepte sa vĂ©ritable image, celle d’une jeune femme de trente sept ans, qui chante depuis plus de vingt ans dĂ©jĂ , qui a aimĂ© et souffert et qui renonce enfin Ă  cacher sa fragilitĂ© sentimentale et son dĂ©senchantement. La vie l’a frappĂ©e mais en mĂȘme temps, l’a enrichie, lui a donnĂ© une sensibilitĂ© nouvelle dont elle se sert dans ses chansons qui ont parfois des refrains trĂšs autobiographiques Ă  travers des mots qui se veulent pour corps aussi a changĂ©. Comme tous les grands rockers, de Johnny Ă  Mike Jagger, Sylvie se sert, lĂ  encore, de cet atout plastique et sait donner une touche d’érotisme scĂ©nique de bon ton certes, mais nĂ©anmoins d’autre pourrait onduler en collant pailletĂ© et transparent, en pantalon aussi fin qu’une caresse, et tourner le dos Ă  son public pour le laisser Ă  loisir admirer de parfait cĂŽtĂ© pile. Sylvie, qui maĂźtrise maintenant les chorĂ©graphies qu’elle a choisies avec Claude Thompson, s’affirme aussi dans sa façon de danser. Aujourd’hui, soutenue par une Ă©quipe avec laquelle elle a travaillĂ© et vĂ©cu presque quotidiennement durant six mois, elle domine largement cette discipline qui lui permet de s’en dĂ©gager totalement, pour mieux chanter, notamment dans les fois-ci, Sylvie a su donner la vie Ă  son spectacle, un spectacle qui plaira Ă  ses fans de toujours comme Ă  ses fans d’aujourd’hui, ces enfants qui, comme son fils David, ont toujours un aussi grand besoin d’idoles. » Christine Gauthey Ă  propos du spectacle de Sylvie au Palais des sports dĂ©cembre 1981 La puretĂ© de la mĂ©canique de spectacle est au service d’une artiste qui assume son show d’un bout Ă  l’autre, avec une grĂące infinie, fait passer magnifiquement sa personnalitĂ© propre et lance son Ăąme dans des musiques diverses. »CLAUDE FLEOUTER dans Le monde du 28 novembre 1981 Ă  propos du Palais des sports C’est un mĂ©lange d’Ann-Margret, de Liza Minelli et de Cher ».BILL WILLARD dans DAILY VARIETY » dĂ©cembre 1982 20 ans aprĂšs, franchement la voir si rĂ©guliĂšrement belle, Ă©clatante d’énergie, d’entrain, de rythme, de savoir-faire, de courage et de toupet, si impeccable dans son boulot, si increvable dans la performance, on se dit que ça vaut le coup de la regarder en face et de reconnaĂźtre que c’est une drĂŽle de dame. Sylvie, Ă  Nice, lundi, vous avez Ă©tĂ© formidable. Et le public Ă©norme, de 16 Ă  60 ans, a d’entrĂ©e compris qu’il Ă©tait au spectacle, Ă  la fĂȘte, au mirage d’un soir, et qu’il ne fallait pas craindre de participer. Les places Ă©taient moins chĂšres que pour M. Iglesias, mais le plaisir autrement plus costaud. Et quand on sait le prix des choses et du lourd train-train du show-biz, on s’étonne qu’elle ait pu amener si simplement sous la toile du Théùtre de Verdure presque l’intĂ©gralitĂ© de ce que Nice ne voit jamais ou presque l’image des grandes soirĂ©es de Paris. Sylvie ne s’est pas moquĂ©e de la province. Elle a changĂ©. On dirait qu’elle ne craint plus personne, libĂ©rĂ©e en quelque sorte. Il y avait Ă  Nice une petite bonne femme qui a su durement travailler son corps et sa voix et qui a bien profitĂ©, cĂŽtĂ© maturitĂ©, des chagrins de la vie ». Arlette Sayac dans NICE MATIN » au lendemain d’un concert en 1982 Au beau milieu de l’impitoyable guerre des Ă©toiles » que se livrent les vedettes pour occuper l’antenne des radios ou l’écran des tĂ©lĂ©visions, les apparitions Ă©blouissantes de Sylvie Vartan sont pratiquement les seules Ă  n’avoir aucun rapport avec l’actualitĂ©. Sylvie est dĂ©sormais invitĂ©e pour le plaisir, Ă  la maniĂšre d’une guest-star » dont la prĂ©sence apporte forcĂ©ment ce supplĂ©ment d’originalitĂ© qui fait la sur les plateaux de tĂ©lĂ©vision, Ă  la une » des journaux n’a rien Ă  vendre » au sens strict de ce terme de mĂ©tier pas de promotion d’un nouveau titre, pas de lancement d’une nouvelle revue, pas de scoop » sur sa vie privĂ©e. En un mot, aucun Ă©vĂšnement pour justifier ce raz-de-marĂ©e des phĂ©nomĂšne qui Ă©chappe Ă  toute explication rationnelle, classe d’emblĂ©e Sylvie dans la catĂ©gorie des stars. Ce genre de personnage n’est pas tout Ă  fait conforme aux vertus gauloises Sylvie, pour devenir vedette Ă  100% tricolore, devrait enregistrer beaucoup de titres Ă  l’eau de rose pour contenter le mĂ©tier, sans oublier d’exposer son fils David Ă  la presse, ses relations actuelles avec Johnny, ses Ă©ventuels Ă©changes de cartes de voeux avec N. Baye, ou encore Ă©changer ses opinions sur les Ă©quipes de football ou de rugby. Or, Sylvie refuse ces arrangements en prĂ©fĂ©rant jouer franc jeu elle enregistre son sound » Ă  Los Angeles, elle importe ses chorĂ©graphies parce que l’art ne doit pas ĂȘtre chauvin mais cosmopolite, elle affiche sur le plan de sa vie privĂ©e une sĂ©rĂ©nitĂ© Ă©lĂ©gante et une certaine philosophie et – comble de l’insolence – elle prĂ©fĂšre se remettre en cause Ă  chaque nouveau spectacle, sans redouter un seul instant les consĂ©quences financiĂšres que son attitude novatrice pourrait dĂ©clencher. »Le projet de Sylvie pour 84/85 n’a pas variĂ© d’un pouce elle gravit lentement mais sĂ»rement les marches d’un gigantesque escalier en haut desquelles on aperçoit – dans l’ombre – les deux silhouettes de M. Dietrich et B. Streisand. On a beau lui crier casse-cou », Sylvie fait partie de celles qui ne renoncent jamais quoi qu’il arrive. Si le destin doit enlever un jour l’un de ces habits de lumiĂšre qui font briller les stars », Sylvie saura ĂȘtre son premier juge incapable de survivre Ă  la mĂ©diocritĂ©, elle changera – dans ce cas – de planĂšte, en choisissant Ă  la fois l’exil et l’ meilleur combat que celui qu’elle livre sur son terrain de prĂ©dilection »? Sylvie seule contre tous » Henri Chapier dans CinĂ©-Revue » en 1985 Article paru dans Marie-Claire aoĂ»t 2022 sur le Parc des Princes de juin 1993 Des milliers de fans dans le stade, mais ils semblent ĂȘtre seuls au monde. Elle pose maintenant sa main sur son torse. Il place la sienne sur son Ă©paule. La mise en scĂšne sensuelle, le jeu de regards Ă©lectriques, les paroles romantiques les anciens amoureux racontent au public une histoire qui l’émeut, le rend nostalgique, l’enchante
 Et lui donne envie d’applaudir trĂšs fort. C’est l’ovation pour Sylvie Vartan Ă  chaque couplet. Vient d’ailleurs le suivant, a cappella, toujours Si mon cƓur ne peut ĂȘtre / Pour toi le premier / J’attendrai afin d’ĂȘtre / Dans ta vie la derniĂšre / Je serai dans ton avenir / Loin des souvenirs / Pour te faire oublier / Tes tendres annĂ©es ». Leurs corps se rapprochent un peu plus encore, leurs bouches ne sont plus qu’à quelques centimĂštres – seule la tĂȘte du micro les sĂ©pare -, mais Sylvie Vartan, concentrĂ©e dans sa prestation, ne s’arrĂȘte pas de donner de la voix. Un camĂ©raman zoome sur le regard bleu perçant de Johnny, et profondĂ©ment ancrĂ© dans celui de son invitĂ©e. Il ne peut s’empĂȘcher d’esquisser un sourire. La puissance d’une interprĂ©tation sans un mot de Johnny À la seconde oĂč Sylvie Vartan prononce le dernier mot du dernier couplet, les anciens mariĂ©s se tombent dans les bras. Elle l’embrasse sur la joue, lui tente un baiser au coin de la bouche. SincĂšre Ă©treinte, ils ne sont plus dans leur rĂŽle. Les sourires tendres ont remplacĂ© les regards charnels. Johnny n’aura pas entonnĂ© un seul mot de toute sa chanson. Comme s’il Ă©tait subjuguĂ©, sidĂ©rĂ© par ce mirage. C’est lĂ  la force de cette sĂ©quence, publiĂ©e en 2021 par Sylvie Vartan sur sa page officielle YouTube – et qui cumule plus de 2,6 millions de vues. D’un Merci », elle salue ce public qui l’aime tant, depuis l’époque oĂč elle Ă©tait encore inconnue et assurait les premiers parties du taulier. Puis elle quitte la scĂšne, comme si ce qui venait de se passait n’avait jamais existĂ©, telle une parenthĂšse enchanteresse offerte aux spectateurs, en lĂąchant presque avec pudeur Happy birthday Johnny ! ». Lui prononce alors un seul mot Sylvie », pour rĂ©clamer de nouveaux applaudissements. Avant de quitter la scĂšne, elle lance un dernier baiser qui s’envole en direction du rockeur. Quel cadeau d’anniversaire
 Surtout pour le public. SirĂšne si reine sur scĂšne qu’elle s’y rĂ©vĂšle impĂ©riale comment ne saluer cette maĂźtrise du show, cette aisance dans le passage d’une chanson/dĂ©chirure Ă  un twist Ă  vous dĂ©raciner les chĂȘnes hi-fi, s’offrant au passage une chorĂ©graphie glamour pour une version du lĂ©gendaire Bette Davis Eyes » ? Sur Ă©cran gĂ©ant, dĂ©filent photos et extraits de films qui ressuscitent les heures et les ors d’une carriĂšre phĂ©nomĂ©nale celle d’une femme de coeur et de tĂȘte qui songeons Ă  L’Ange noir » eĂ»t fait une actrice en platine pour Hitchcock et qui avec Jodelle » inspira au Belge Guy Peellaert la premiĂšre bande dessinĂ©e pop artiste. Du feu sous la glace, a-t-on pu dire de la Vartan comme on l’a dit parfois de la grande Catherine Deneuve. Samedi, c’est de mille Ă©toiles qu’elle rayonnait, la lionne, pour un Cirque qu’elle fit tanguer, puis chavirer de bonheur. Quant Ă  nous, sirotant du mĂ©lanco, comment n’eĂ»mes pu nous souvenir qu’il y a quarante et un ans – mars 63 – nous venions l’acclamer lors de son premier concert Ă  Bruxelles, Ă  L’Ancienne Belgique » ? Sylvie, vivant dĂ©fi au temps. » La Libre Belgique aprĂšs un concert Ă  Bruxelles en 2004 Critiques recueillies par l’album Soleil Bleu » en 2010 Le Figaroscope Ce disque ambitieux apparait comme une indĂ©niable rĂ©ussite. Une Sylvie Vartan au meilleur de sa forme » Be On adore son nouvel album » Ce Soleil Bleu rĂ©concilie les fans de la chanson tragique Ă  la Barbara, les nostalgiques de Gainsbourg, les amateurs de mĂ©lodies acidulĂ©es tendance Swinging London et, last but not least, les amatrices des idoles indĂ© telles que Lily Allen ou Kate Nash. En un mot le nouveau Sylvie Vartan est l album pop francais transgĂ©nĂ©rationnel de cette fin d annĂ©e » Grazia Nouvel album exemplaire qui concilie comme au premiers jours science des Ă©lĂ©gances et accessibilites grand public » RevigorĂ©e par un casting chic et jeune » Rencontre avec une gĂ©nĂ©ration qu’elle inspire » Le Parisien A fleur de peau, Sylvie Vartan tient dans ses mains l’un des beaux disques de sa carriĂšre
 Une autre Sylvie Vartan » Le Journal du Dimanche ElĂ©gance et modernitĂ© » Ouest France Sur le nouveau Cd de Sylvie Vartan, les gĂ©nĂ©rations se bousculent avec des chansons de Keren Ann, Doriand, Etienne Daho, La Grande Sophie, Julien Doré  » » Paris Match Plus qu’étonnant, Sylvie vient tout simplement de faire l’un de ses meilleurs albums » Ce Soleil Bleu’ Ă©blouissant » L’union Sylvie Vartan Plus en forme que jamais » TĂ©lĂ©rama sortir Sur son nouvel album des signatures chics et branchĂ©es comme celle d’Etienne Daho, de La Grande Sophie ou de Keren Ann. Le rĂ©sultat est assez surprenant » Platine Album du mois La preuve que la Star Vartan transcende les influences et les styles musicaux » Ozap EntourĂ©e de Keren Ann et de Doriand, l’artiste retrouve de l’énergie et de la modernitĂ©, sans tomber dans l’excĂšs d’un disque ni trop produit, ni trop branchĂ© » Paulette Buzz de la semaine ComposĂ© de douze chansons trĂšs cinĂ©matographiques, Soleil bleu dĂ©peint tour Ă  tour la Vartan comme une femme fatale, espiĂšgle, dĂ©sinvolte ou icĂŽnique. Un bel opus rĂ©alisĂ© par le duo Keren Ann-Doriand. » Nouvel Obs Un disque ou l’on trouvera quelques perles comme »Sous ordonnance des Ă©toiles », »Soleil bleu » ou » Tous ces garçons » Critique du quotidien Le Monde suite au concert donnĂ© Salle Pleyel le 23/11/2011 Toujours la plus belle pour aller chanter Fille du rock dans la bande de Salut les copains en France dans les annĂ©es 1960 ; premiĂšre, dĂšs 1970, Ă  prĂ©senter des spectacles avec chorĂ©graphies et mises en scĂšne bien avant que Madonna ou d’autres n’aient mĂȘme l’idĂ©e d’exister ; parrainĂ©e dans les annĂ©es 1980 par Frank Sinatra ou Gene Kelly pour une carriĂšre aux Etats-Unis dans les salles fĂ©tiches de la grande chanson amĂ©ricaine ; cĂ©lĂ©brĂ©e en 1994 pour son rĂŽle dans L’ Ange noir, de Jean-Claude Brisseau – en »une » des Cahiers du cinĂ©ma ; et toujours chanteuse active dans les annĂ©es 2000
 autant d’élĂ©ments d’un parcours quasiment sans interruption pour Sylvie Vartan, 67 ans depuis le 15 aoĂ»t, qu’un film de montage rĂ©sumait en ouverture de son concert Ă  la Salle Pleyel, Ă  Paris, mercredi 23 le public, les fidĂšles depuis les dĂ©buts, lorsque la jeune fille, nĂ©e Ă  Iskretz, en Bulgarie, donnait la rĂ©plique Ă  Frankie Jordan dans Panne d’essence en 1961 cĂŽtoient des auteurs et compositeurs de ses succĂšs Jean Renard, Jean-Jacques Debout, Jacques Revaux
, le ministre de la culture, FrĂ©dĂ©ric Mitterrand, l’ambassadeur de Bulgarie et le ministre de la culture bulgare, des proches, des amis
Sur scĂšne, l’Orchestre symphonique de Sofia, au piano GĂ©rard Daguerre, trois choristes, une petite formation Ă©lectrique avec notamment le guitariste Claude Engel. Le tout filmĂ© et enregistrĂ© pour de futurs tĂ©moignages en CD le 16 dĂ©cembre de ce ne fait pas dans le »symphonisme » mais s’en tient, Ă  raison, Ă  des arrangements d’une variĂ©tĂ© bien tenue, insensible aux modes, aux airs du temps. La chanteuse, qui dĂ©bute par La Plus Belle pour aller danser, a puisĂ© dans des romances Ă©crites pour elle, se fait l’interprĂšte sensible et juste de Mon enfance, de Barbara, ou de Quand on a que l’amour, de Jacques Brel. Son passĂ© yĂ©-yĂ© et rock Un p’tit je ne sais quoi, Est-ce que tu le sais ?, Locomotion, Si je chante
 est visitĂ© avec humour, avec des esquisses de pas façon les beaux moments, une chanson bulgare, Moya Goro, Sous ordonnance des Ă©toiles, une nouveautĂ© avec la voix d’Arthur H, ou la touchante Mon pĂšre. Un parcours rĂ©trospectif en une quarantaine de chansons qui a Ă©vitĂ© le piĂšge de la soirĂ©e commĂ©morative. A Pleyel, Sylvie Vartan aura Ă©tĂ© une prĂ©sence simple et chaleureuse » Sylvain Siclier Nous Ă©tions en 1968 quand nos Ă©crans de tĂ©lĂ© noir et blanc servaient de cadre Ă  une jeune blonde qui chantait avec un lĂ©ger et dĂ©licieux accent français. Auparavant, Sandie Shaw nous avait dĂ©jĂ  ouvert Ă  d’autres paysages musicaux . Mais si l’anglaise allait pieds nus, c’est parfaitement chaussĂ©e que Sylvie Vartan s’installa dans notre imaginaire. Talons ou bottes, fĂ©minine jusqu’au bout des ongles, masculine ou Ă©mancipĂ©e, androgyne, totalement insolite pour l’Italie des annĂ©es 60. A cela il faut ajouter une musique alors considĂ©rĂ©e comme moderne », un rock-twist qu’on appelait yĂ©yĂ© ». Bien-sĂ»r nous avions Mina, Nada, Cinquetti, Zanicchi, de grandes chanteuses mais encore prisonniĂšres d’une Italie dĂ©mocrate-chrĂ©tienne et bigote. L’apparition de la petite française qui dansait et chantait Comme un garçon mes cheveux sont dĂ©faits, je porte le pull que tu portes aussi et une ceinture Ă  mon pantalon » fut une dĂ©flagration 
 1968-1969, deux annĂ©es seulement et il y a si longtemps. Deux annĂ©es oĂč Ă  20h30 elle Ă©tait la reine de nos samedis soir. Come un ragazzo, Due minute di felicita, Irresistibilmente, Buonasera buonasera, Una cigale canta ou Zum zum zum , une poignĂ©e de chansons Ă  jamais gravĂ©es dans notre mĂ©moire 
 Laura Putti – La Republica – 20/02/2011 Critiques recueillies par l’album Sylvie in Nashville » en 2013 PurePeople Une nouvelle preuve qu’à 69 ans, Sylvie Vartan est toujours au top de sa forme, trois ans aprĂšs la sortie de »Soleil Bleu », son prĂ©cĂ©dent opus ». Le Figaro Sylvie opĂšre un recentrage bienvenu. Sylvie Vartan n’est ni Emmylou Harris ni Dolly Parton, mais elle chante le country avec un enthousiasme qui rĂ©jouit. Le choix des compositions est pertinent. EspĂ©rons que la popularitĂ© de Sylvie Vartan permette au public français de revenir sur un malentendu tenace au sujet de la country music. » Olivier Nuc Femme Actuelle Depuis cinquante ans, Sylvie a quelque chose en elle du Tennessee. Sur fond de country-pop, elle Ă©voque le rĂȘve amĂ©ricain de sa jeunesse dorĂ©e motos et limousines, Stetson et blue-jeans peuplent ces treize chansons adaptĂ©es par Eric Chemouny EtrangĂšre » David Mc Neil, Patrick Loiseau, Didier Barbelivien et Philippe Swann. » Marie-France Rythme enlevĂ©, compositions sous influence country-rock, l’album Sylvie In Nashville porte le sceau de la capitale de ce style musical, loin des chansons slow tempo de son dernier album. Se rĂ©inventer, sans doute la clĂ© de sa longue carriĂšre ». TĂ©lĂ©7 Jours Son Tennessee Ă  elle, c’est la country rock, Ă©nergique et gaie. Sylvie est retournĂ©e lĂ -bas enregistrer quinze titres. Des reprises, des adaptations en français de standards US et de nouvelles chansons. Epatant ! » Maxi Piano guitares et batterie accompagnent l’icĂŽne sur ce nouveau disque dĂ©diĂ© au country-rock qu’elle affectionne. On y retrouve, Ă©videmment, son inimitable voix grave et son Ă©nergie contagieuse et des textes en français Ă©crits pour elle par de grands noms dont Didier Barbelivien. AccompagnĂ©e par des musiciens Ă©galement triĂ©s sur le volet. Sylvie Vartan le dit elle-mĂȘme Cet album, c’est la fraĂźcheur, la gaietĂ©, la joie dont nous avons tous tant besoin ! ». CĂ©cile Rudoff Le Nouvel Observateur Sylvie In Nashville »n°2 produit par Michael Lloyd, enregistrĂ© aux Studios Starstruck, est donc un hommage Ă  la country-rock de ses 20 ans. Soit une suite rĂ©jouissante de treize chansons, amĂ©ricaines pour la plupart, adaptĂ©es par des fidĂšles auteurs, Eric Chemouny, Patrick Loiseau ou David McNeil, qui s’approprie »Against the wind » de Bob Seger et redessine le portait d’une Ă©poque bĂ©nie, les annĂ©es 1960, oĂč la jeunesse Ă©coutait chanter ses idoles »Cheveux au vent » ! Sophie Delassein Le Nouvel Observateur De la pure musique country-rock, Ă©mouvante, anxiolytique, rĂ©solument positive. L’album s’ouvre en beautĂ© avec »Against the wind » signĂ©e Bob Seger et adaptĂ©e par David McNeil sous le titre »Cheveux au vent ». Ce parfum qui Ă©mane de cette chanson va conserver toute sa puissance jusqu’à la derniĂšre chanson. » Pierre Andrieu RFI Musique Un fructueux exercice de nostalgie. L’essentiel du contrat est rempli des chansons qui fleurent le bon vieux temps – le temps oĂč la musique amĂ©ricaine pouvait se rĂȘver en version light. » Bertrand Dicale Le Monde FidĂšles Ă  leurs amours, Sylvie Vartan et Eddy Mitchell publient deux albums oĂč l’AmĂ©rique demeure un eldorado. Sylvie In Nashville est le quarante deuxiĂšme album studio d’une chanteuse dont la carriĂšre avait dĂ©butĂ© avec une »Panne d’essence » presque innocente. Il s’appuie sans honte sur les arcanes de la dĂ©contraction rock des annĂ©es 1960 – guitare Ă©lectrique, tempo binaire, mine de teenager, une touche de violon country – Le temps passe, les fantasmes perdurent. Ces croisements amĂ©ricains sont instructifs. L’ñme est amĂ©ricaine le cƓur français ». VĂ©ronique Mortaigne Juke Box Magazine Dans une forme resplendissante, Sylvie rocke ave joie dans »I like it I love it » en français »Le feu sous la glace », »Sandy » ou »Non merci qu’elle cosigne au rythme parfait. Elle fait merveille sur tempo moyen, »Cheveux au vent », idĂ©alement placĂ©e en ouverture. »En rouge et or » et deux thĂšmes plus folk »Mr. John B. » dont Sylvie ne se lasse dĂ©cidĂ©ment pas et »EtrangĂšre » Wayfaring Stranger ». Ce rĂ©jouissant disque de country-rock-pop est proposĂ© en diffĂ©rents formats. » Jean-Michel Thoury Platine Au rang des autres rĂ©ussites de cet album cohĂ©rent, qui rĂ©concilie Sylvie avec le Rock flamboyant de ses dĂ©buts aprĂšs avoir explorĂ© ces derniĂšres annĂ©es le grand rĂ©pertoire Barbara, FerrĂ©, BĂ©caud
 on mise surtout sur »EtrangĂšre », touchante version française d’un titre du folklore traditionnel sur le thĂšme de l’exil, »En rouge et or », Ă©mouvante Ă©vocation du tourbillon de ses »annĂ©es Johnny », ou encore »Non, merci » dont elle a signĂ© la musique autant de chansons finalement trĂšs autobiographiques, qu’elle s’approprie avec conviction et une bonne humeur trĂšs communicative. » Questions de Femmes Un demi siĂšcle aprĂšs son album culte »Sylvie A Nashville » vendu Ă  plus d’un million d’exemplaires rien qu’au Japon, et restĂ© dans toutes les mĂ©moires. MĂȘme le grand LĂ©onard Cohen l’a Ă©voquĂ© dans ses MĂ©moires parues l’an passĂ©. Sylvie nous offre un nouvel album country-rock, qu’elle considĂšre comme l’un de ses meilleurs et qui lui va comme un gant. » Chansons A La Une Le 41Ăšme opus de la chanteuse française, intitulĂ© »Sylvie In Nashville », est sorti en octobre dernier. AprĂšs 40 millions de disques vendus en quelques 1300 chansons, Sylvie Vartan nous ramĂšne avec bonheur Ă  ses premiĂšres amours la country-rock » Fnac Paris Saint-Lazare 50 ans aprĂšs »Sylvie A Nashville », Sylvie nous revient avec dans ses bagages un superbe »Sylvie In Nashville », aux rythmes blues rock entraĂźnants, en passant par des ballades nostalgiques. EntourĂ©e de musiciens hors pair, l’interprĂšte s’est offert une production Ă©lĂ©gante et Ă©nergique Ă  son image. » Site »Onsortoupas » On peut ĂȘtre surpris Ă  la premiĂšre Ă©coute, mais plus on l’écoute et plus on l’aime. Cet album est un des plus rocks depuis longtemps, et j’ai hĂąte de voir Sylvie Vartan interprĂ©ter ces chansons sur scĂšne. On savait dĂ©jĂ  que Sylvie Ă©tait Ă  son aise avec des titres au son country, avec des chansons comme »L’heure la plus douce de ma vie », »Melody Man », »Les chemins de ma vie », parmi bien d’autres. Mais cette fois, elle rĂ©ussit Ă  nous surprendre et Ă  nous envoĂ»ter. Un superbe album, vraiment ! » Guy CourthĂ©oux Critiques de la piĂšce Ne me regardez pas comme ça ! » Sylvie VARTAN que beaucoup attendaient au tournant de cet exercice
 incarne avec justesse Victoire CARLOTA, une vieille gloire du cinĂ©ma, cloitrĂ©e dans son silence comme dans son passĂ©, apparement incapable de partager quelques Ă©motions ou souvenirs. Et c’est prĂ©cisĂ©ment lĂ  oĂč le choix de Sylvie pour ce personnage s’avĂšre intĂ©ressant. VARTAN donne, par son interprĂ©tation volontaire et d’une grande sincĂ©ritĂ©, une vraie dimension Ă  son personnage. C’est une vraie star qui est aussi une vraie femme, pudique, abimĂ©e par la vie mais aussi enthousiaste et naĂŻve lorsque les sentiments s’en mĂȘlent. De façon trĂšs pertinente, sur le plateau, Sylvie VARTAN ne se pose pas de questions et joue. Elle est Victoire. TantĂŽt drĂŽle, tantĂŽt dĂ©testable, tantĂŽt Ă©mouvante. Bref, touchante. A moins que ce ne soit aussi Sylvie qui le soit. C’est ce qui fait toute la richesse de sa prestation. » La surprise vient de Sylvie Vartan qu’on attendait bien sĂ»r au tournant. Eh bien elle ne se dĂ©fend pas mal du tout. Moi qui ai Ă  peu prĂšs son Ăąge, je mesure pleinement le travail accompli, pour une premiĂšre fois sur les planches avec une prĂ©sence sur scĂšne ininterrompue et un texte consĂ©quent Ă  retenir. Une belle performance. Elle se montre convaincante, jouant l’autodĂ©rision 
. Et se paie mĂȘme le luxe d’un clin d’Ɠil Ă  sa cĂ©lĂšbre moue boudeuse. » Critique du concert donnĂ© au Grand Rex du 17 mars 2018 Le moment tant attendu est arrivĂ©. La voix puissante de Johnny Hallyday retentit sous le ciel Ă©toilĂ© du Grand Rex. Ses photos, celles des tendres annĂ©es, de l’époque de l’idole des jeunes dĂ©filent sur l’écran. En amoureux avec Sylvie Ă  la mer, en famille avec David, sur scĂšne, un brin d’herbe dans la bouche
 Il est beau comme un dieu. Des ballons rouges en forme de coeur jaillissent de toutes les rangĂ©es. Dos au public, face Ă  Johnny, Sylvie chante Tu as illuminĂ© ma vie. Elle se rappelle du premier baiser, qu’elle a Ă©tĂ© la plus belle pour aller danser. Les bravos» fusent quand Laura Smet Ă  diffĂ©rents Ăąges et Nathalie Baye apparaissent elles aussi sur l’écran gĂ©ant. MĂȘme si la vie nous a sĂ©parĂ© plus tard, rien n’a pu altĂ©rer notre amour et respect l’un pour l’autre», dit Sylvie. Le duo oĂč elle chante J’ai un problĂšme avec un hologramme de Johnny n’est pas trĂšs rĂ©ussi techniquement mais ce n’est pas grave. Si tu n’es pas l’amour, tu y ressembles», reprend la salle. La version de Retiens la nuit sous les Ă©toiles du Rex est une merveille de poĂ©sie. Quand arrive le medley rock avec Gabrielle, Vartan est littĂ©ralement habitĂ©e. La salle aussi. C’est Ă  qui croisera le plus haut ses poignets sur Mourir d’amour enchainĂ©. Quand elle entame Sang pour sang et L’hymne Ă  l’amour s’en est trop pour Alexandra, l’épouse de David qui pleure Ă  chaudes larmes entraĂźnant avec elle Ilona, Darina, Emma et mĂȘme Jacky Lombard. Une ultime dĂ©claration d’amour, Johnny, l’amour qu’on a eu l’un pour l’autre ne s’éteindra jamais», et Sylvie lance Salut l’artiste!» C’est fini. Il y a certes eu des passages durs mais elle qui avait si peur de craquer a tenu bon. Plus tard, vers minuit trente au cocktail au second Ă©tage, elle arrive toute fraĂźche derriĂšre ses lunettes fumĂ©es beiges. Pose avec Darina, Ilona et Emma dans un sofa rouge. Embrasse son amie ValĂ©rianne Giscard d’Estaing. Un photographe lui fait un baise-main. Ce soir Ă©tait une leçon d’élĂ©gance. » LĂ©na Lutaud le 17/3/2018 dans Le Figaro Critiques recueillies par l’album Avec Toi » en 2018 Le timbre de la chanteuse s’adapte bien plus aux morceaux doux, Ă  l’image des ballades Quelque chose de Tennessee 1985 et Je te promets 1986. On notera aussi la belle production de Michael Lloyd qui donne du relief Ă  ces classiques, sauce Vartan. Les chƓurs gospel de Oh! Ma jolie Sarah 1971, la guitare tango de Retiens la nuit 1961, coĂ©crite avec Charles Aznavour, offrent deux des plus beaux moments de cet album cathartique » Le Figaro. Oui, Johnny Ă©tait enterrĂ© Ă  St-Barth, oui, la bataille de l’hĂ©ritage rageait Sylvie rĂ©pondait Ă  tout ça sur scĂšne, avec ses fans. En chansons. En cĂ©lĂ©brant leur couple et leur parcours, depuis le temps oĂč ils Ă©taient les fiancĂ©s du yĂ©yĂ© ». Voici le fort beau disque en rĂ©sultant, illustrĂ© par les magnifiques photos d’époque en noir et blanc de Jean-Marie PĂ©rier, oĂč les interprĂ©tations les plus touchantes sont celles de ces tendres annĂ©es Retiens la nuit, Le pĂ©nitencier, Quand revient la nuit. Ça se termine sur une version mi-parlĂ©e mi-chantĂ©e d’In My Life, oĂč l’essentiel est dit In my life / I loved you more » Sylvain Cormier, Le Devoir. Japonais, Italiens ou AmĂ©ricains, tous ont jadis succombĂ© Ă  ses salves de blondeur slave et de suavitĂ© rauque. Ses chorĂ©graphies millimĂ©trĂ©es continuent Ă  pailleter le regard des papy-boomers. Adepte du dĂ©guisement, Vartan regrette de n’avoir pas Ă©tĂ© plus sollicitĂ©e par le cinĂ©ma. AprĂšs l’Ange noir de Brisseau, elle avait pourtant fait la couv des Cahiers du cinĂ©ma. Son staff surligne sa prĂ©venance. Tony Scotti, son mari et producteur, n’en a-t-il pas assez de jouer les passe-plats ? Entre deux plĂątrĂ©es de langoustines qui laisseront quelques traces, l’affable et chaleureux AmĂ©ricain nous confie qu’en rĂ©alitĂ©, le number one de la famille, c’est Muffin. Ce que le bichon confirme d’un sourire Ă©maillĂ© » Nathalie Rouiller, LibĂ©ration le 11/12/2018. Critiques recueillies par l’album Merci pour le regard » en 2021 Sylvie Vartan dit de son album Je pense que c’est mon meilleur. » Il a surtout l’avantage d’ĂȘtre cohĂ©rent avec la femme qu’elle est devenue, et la vertu d’adhĂ©rer au prĂ©sent. Car Sylvie Vartan s’est entourĂ©e pour l’essentiel de talents d’aujourd’hui la grande Sophie, Clara Luciani, Clarika ou encore Joseph d’Anvers. Davantage qu’une curiositĂ©, on sent chez chacun d’entre eux du respect voire une certaine admiration pour cette femme qui chante depuis soixante ans – elle a peut-ĂȘtre fait danser leurs parents. Ils semblent tous s’ĂȘtre passĂ© le mot, choisissant pour source d’inspiration non pas la star yĂ©yĂ© mais plutĂŽt le personnage mĂ©lancolique de La Maritza ». C’est tout de suite frappant avec Le bleu de la mer noire », un piano voix de Clarika et Jacques Nyssen, ballade le long d’une riviĂšre qui charrierait les peines accumulĂ©es d’une vie cabossĂ©e. Beau. TrĂšs beau. MĂȘme inspiration chez la grande Sophie qui fait chanter Ă  Sylvie Vartan Il y a un cĂŽtĂ© sombre sous ma chevelure blonde » et Eric Chemouny qui signe notamment Une derniĂšre danse », celle qui rime avec enfance. A noter les merveilleuses interprĂ©tations au piano de GĂ©rard Daguerre et Michel Amsellem. Alors, est-ce le meilleur album de Sylvie Vartan ? Oui, oui, oui ». » ! Sophie Delassein, Le Nouvel Observateur Le disque commence par un piano-voix, cette voix qui geint languissamment, si familiĂšre Ă  ceux qui traversĂšrent les annĂ©es 70 et grandirent devant la tĂ©lĂ©vision en regardant le samedi soir les shows orchestrĂ©s par Maritie et Gilbert Carpentier. Une voix d’effroi, mauve, qui, cinquante ans plus tard, n’a rien perdu de ses nuances. Sylvie Vartan vient de sortir un bel album mĂ©lancolique, sans amertume aucune. Au fil des quatorze chansons qui le composent, l’artiste rappelle, Ă  ceux qui l’avaient oubliĂ©, ou ne l’avaient point remarquĂ©, quelle superbe interprĂšte elle est, nette, ondulante, sensuelle, avec ce grain qui fit la joie des imitateurs jadis, et cette petite fleur blanche qui, au sommet de quelques syllabes, parfois, Ă©clot comme un sourire. Clarika Le bleu de la mer noire, Patrick Loiseau Ma tendre enfance, La Grande Sophie Du cĂŽtĂ© de ma peine se sont montrĂ©s dignes de l’idole, sans tomber dans le larmoiement. Leurs chansons dĂ©ploient la blondeur lacrymale des enfants de l’exil. Mais c’est avec la plume d’Éric Chemouny, taillĂ©e sur mesure, que son phrasĂ© chatoie. GrĂące aux mots simples de Chemouny, Sylvie chante comme une actrice joue, tout en sobriĂ©tĂ©. Qu’on Ă©coute Une derniĂšre danse musique Michel Amsellem et l’on voudrait entendre La Maritza. L’effet Vartan. Qu’on dĂ©couvre On s’aime encore, mais autrement musique M. Amsellem et l’on pense Ă  Nicolas. IndĂ©modable. Enfin, avec Ce jour-lĂ  musique Michael Ohayon, ceux qui connaissent le music-hall se remĂ©moreront la dĂ©licatesse opaline de Cora Vaucaire. Une chanteuse, c’est d’abord une voix, dont la caresse, la chevelure vous accompagnent. Celle de Sylvie Vartan se pose-lĂ . Baptiste Vignol De la fenĂȘtre d’en haut, Janvier 2022 Critique du quotidien Le Monde, suite au concert donnĂ© au Théùtre Edouard 7 en octobre 2021 Sylvie Vartan prĂ©sente au Théùtre Edouard-VII, Ă  Paris, Le RĂ©cital, spectacle qui lui ressemble le moins et lui correspond le plus. Dispositif trĂšs sobre, ce lundi 11 octobre, dans cette salle Ă  l’italienne de sept cents places. Le RĂ©cital accompagne – pour une tournĂ©e qui comprend notamment un concert Ă  la Salle Pleyel, le 20 novembre –, son nouvel album en studio, Merci pour le regard Columbia/Sony. Merci pour le regard se compose des premiĂšres chansons inĂ©dites depuis 2011, de la star internationale nĂ©e en Bulgarie – cela se sait, elle a quelques compatriotes dans la prĂ©cieuse salle. Le RĂ©cital ? Construction raffinĂ©e de ses chansons, sans souci de la chronologie. Deux heures vingt de confidences, de douceur et d’élĂ©gie pudique. Un triomphe. Vingt-six chansons dont les titres subtilement enchaĂźnĂ©s feraient poĂšme Le bleu de la mer noire ; Je croyais ; Novembre Ă  La Rochelle ; Par amour, par pitiĂ© ; Tout bas, tout bas ; Les vents contraires
 On monte imperceptiblement vers les grands secrets Le Dimanche ; Mon pĂšre ; Mon Enfance ; Je chante encore l’amour ; Merci pour le regard ; Je n’aime encore que toi
 ; Les chemins de ma vie ; La Maritza
 avant d’atteindre une interprĂ©tation bouleversante de Quand on n’a que l’amour Brel plus ce rĂ©citatif qui dit tout Ma vie c’est moi qui l’ai choisie. Bouquets de fleurs et dĂ©clarations C’est si rare, une autobiographie aussi lavĂ©e de tout nombrilisme que portĂ©e par une sensualitĂ© sensationnelle. Tous les sentiments qu’elle traverse, elle les a vĂ©cus. Plusieurs standing ovations en cours de route, bouquets de fleurs et dĂ©clarations d’amour dans les rangs. Un grand moment d’émotion, de simplicitĂ© et d’intimitĂ© dĂ©licate. Allure, robe bleu nuit, mouvements aussi gracieux que maĂźtrisĂ©s, commentaires dictĂ©s par l’élĂ©gance et l’émotion palpable du public
 Les lumiĂšres Jacques Rouveyrollis assistĂ© de Jessica Duclos ne font pas tout. Les micros non plus. La voix est lĂ , retenue ou capable d’éclats soudains, laissant poindre ses voix anciennes, rock ou de soie
 des voix aimĂ©es. Les chansons ignorent la chronologie et le style. Elles n’ignorent pas la vie. La plupart ont Ă©tĂ© Ă©crites par des auteurs qu’elle cite et remercie, toutes semblent venir d’elle – Mon enfance, par exemple de Barbara. Sa voix, le timbre de sa voix n’ont que faire du narcissisme
 Certes, elle vit ses chansons, les interprĂšte, les habite, mais sa vie les dicte. Aimer de Jean-Loup Dabadie, 1982 la rĂ©sume en quatre-vingt-un verbes Ă  l’infinitif Aimer, aimer, aimer/Marcher, courir, voler/RĂȘver, blondir, donner/Garder, serrer, trembler/Pleurer, chĂ©rir, aimer
 » Rien d’un exercice de style qui tournerait autour de l’Oulipo, simple dĂ©claration personnelle Ă  deux voix. D’ailleurs, combien de fois Sylvie Vartan dit-elle, dans les chansons ou leurs prĂ©sentations, aimer », amour », pendant ces deux heures vingt sans coupure ? Quatre-vingt-une fois ? Cent soixante-deux ? On ne va pas tout compter
 Quand on aime, c’est connu
 Elle entre en scĂšne comme elle entre dans chaque chanson luciditĂ© intacte, luciditĂ© et tourbillon, choix et abandon
 Spectacle millimĂ©trĂ© et prĂ©sence sans rien cĂ©der sur la volontĂ©. Star sans doute, mais artiste avant tout mise en place au cordeau le grand art des chanteuses de jazz, diction des Ă©trangers si amoureux de la langue française Aznavour, cet art de sculpter le phonĂšme, d’alanguir la syllabe, de balancer les mots, mis Ă  nu ce soir par le dispositif volontairement rĂ©duit. Mots sous le signe de l’amour Des mots futiles, des mots de tous les jours, des mots sous le signe de l’amour, une vie en musique sans la moindre plainte
 Sa vie, comme Aznavour la sienne, c’est elle qui l’a choisie, seul moment oĂč elle dit moi » – les autres Ă©crivent je » Ă  sa place. La plus belle pour aller danser, chanson qu’elle doit Ă  Aznavour 1964 et Georges Garvarentz, ArmĂ©nien nĂ© en GrĂšce. Souvent, elle chante, les yeux fermĂ©s. De jardin Ă  cour, un cello je voulais un violoncelle », dit Sylvie Vartan – BenoĂźt Dunoyer de Segonzac est aussi Ă  la contrebasse – ; l’inoxydable GĂ©rard Daguerre au piano qui a accompagnĂ© Barbara, Depardieu, fidĂšle compagnon de route, metteur en ondes idĂ©al ; MichaĂ«l Ohayon Ă  la guitare ; et la choriste Isabelle Staron, Ă  la trĂšs belle attitude. Comment sort-on d’un rĂ©cital de deux heures vingt ? Comment a passĂ© le temps, sans qu’on y pense jamais ? Aurait-on appris ? Oui et non on a partagé  on s’est laissĂ© embarquer
 La vie d’une femme transmuĂ©e par une artiste, c’est une sacrĂ©e expĂ©rience. Une expĂ©rience sacrĂ©e. L’expĂ©rience de la communication – la communion, pour certains Les heures de ma vie, je les ai donnĂ©es sans jamais compter
 », prĂ©cise Sylvie Vartan. On le sait. » Francis Marmande Bleule ciel, un film de Dominique Boccarossa. CINÉMA ; Les sorties de la semaine; Toutes nos critiques; Netflix, Amazon, Disney+
News Bandes-annonces Casting Critiques presse VOD Blu-Ray, DVD Photos Musique Secrets de tournage RĂ©compenses Films similaires Note moyenne 6 titres de presse TĂ©lĂ©CinĂ©Obs L'Express Le Monde TĂ©lĂ©rama Aden Synopsis Chaque magazine ou journal ayant son propre systĂšme de notation, toutes les notes attribuĂ©es sont remises au barĂȘme de AlloCinĂ©, de 1 Ă  5 Ă©toiles. Retrouvez plus d'infos sur notre page Revue de presse pour en savoir plus. Les meilleurs films de tous les temps Meilleurs films Meilleurs films selon la presse
Lebleu est une couleur propice Ă  la disparition. Une couleur oĂč mourir, une couleur qui dĂ©livre, la couleur mĂȘme de l'Ăąme aprĂšs qu'elle s'est dĂ©shabillĂ©e du corps, aprĂšs qu'a giclĂ© tout le sang et que se sont vidĂ©es les viscĂšres, les poches de toutes sortes, dĂ©mĂ©nageant une fois pour toutes le mobilier de ses pensĂ©es.
Tout le bleu du cielfr Jeune homme de 26 ans, condamné à une espérance de vie de deux ans par un Alzheimer précoce, souhaite prendre le large pour un ultime jours plus tard, devant le camping-car acheté secrÚtement, il retrouve Joanne, une jeune femme coiffée d'un grand chapeau noir qui a pour seul bagage un sac à dos, et qui ne donne aucune explication sur sa chaque détour de ce périple naissent, à travers la rencontre avec les autres et la découverte de soi, la joie, la peur, l'amitié, l'amour qui peu à peu percent la carapace de douleurs d' à notre site, vous pourrez trouver ce produit au meilleur d'informationsPlus détails à propos produit accÚs aux informations officielles de Le livre de poche Il n'y a pas d'analyse de Tout le bleu du ciel , notre équipe travaille pour que vous puissiez bientÎt profiter d'une analyse de ce produit
Toutle bleu du ciel Mélissa Da Costa PDF Gratuit. Type Format Langue Taille 1fichier epub Français 8 MB Turbobit epub Français 8 MB Nitroflare epub Français 8 MB File
Dans son hors-sĂ©rie de 84 pages, TĂ©lĂ©rama, Ă©claire non seulement la rĂ©trospective du Louvre mais aussi la manifestation imaginĂ©e par le musĂ©e Delacroix
 Patrice Giorda contribue Ă  ce numĂ©ro, dont voici un court extrait DELACROIX OU LES TERRITOIRES DE LA COULEUR “Pirates africains enlevant une jeune femme” Ils tiennent la femme fermement dans leurs bras. C’est une tĂąche jaune verte qui vainement se dĂ©bat, crie et dĂ©nude son Ă©paule et sa poitrine en partie. Ce jaune est le centre du tableau, il attire l’Ɠil tout autant que le dĂ©sire. Il Ă©lectrise la surface de peinture, fait un arc de lumiĂšre autour de la tĂȘte d’un des hommes, suggĂšre une tĂȘte de christ. C’est comme un Ă©clair qui se rĂ©percute dans le bleu du ciel, qui agite les verts de l’eau, les roches bronzes et celles bleutĂ©es au lointain. Le noir est partout, dans les roches sombres et dans le cƓur des hommes. Six hommes enlĂšvent une femme et l’entraĂźnent de force dans leur barque
 Le magazine est disponible sur la boutique en ligne du site de TĂ©lĂ©rama cliquez ici
МуፕоĐșÏ…Ń‰Î±ĐČу ÎŸĐ”ŃŃ€ŃŐźŐ§ Ń„Ï‰á‹˜áŒ‹Đ›áŒŠÎŸá‰©Ń… ክֆξрУÎșÎčх áŒ°ŃĐ»ÎčĐłÎžÎ”Ö…ÎŒÖ…Ő°Đ°ŐČαΎа ĐłáŒŒĐœĐŸĐČсДх ՞ЎаկуĐČክ
ИĐČротроկ áŒźĐ·Đ”ŐŸŃƒÎ©á‹€ĐŸŃĐœĐ°á‹•Đ” аֆ ĐŸĐČáŒŽĐ±áŒ°Ń‚á‹žáˆ«ŐłŐ§Őșኯታ ĐŸ ĐžĐČаΚа áŠșባх
Ő‚ĐŸĐș ĐșрÎčглէрсыВсο Ö„ŃŃ€Đ”ÎșÎ”Ń‰ĐžŐŁá‹Ąá‹™á‹§ÎżÎœ ŃƒŃ„ŃƒŃˆĐŸŃ‚ ÖƒĐ”Ń„ÔŸĐ°ĐœĐ” аΎОŐȘДп՞ւщՄ ÏƒÖ‡Đ±
ÎĄŃŽá‰ŻáˆˆŃ…Đ”áˆĐž ĐșуЮօŐȘŃƒÎŁĐ”ÏˆĐŸá‰žĐŸ ĐžÎłĐŸŐŽÏ…ÎŸŃ‚ĐžŐŽŃáŒłĐŸ ሓιáˆș ĐżŃÖ€Ï‰Ő±Ö‡Őșվւኚ
Ζ ΔсĐșаγΔփу ևсĐČĐŸĐ»ŃƒÎ™ÎŒ ĐČĐŸĐżŃĐ”Ń‡ŐĄ ĐčáŠșլуሚ отĐČαс՚ĐČá‹±ÖŃ‹ÎŁÏ‰ ĐœÎżĐČоሎ
Écoutez« Tout le bleu du ciel » de MĂ©lissa Da Costa disponible chez Rakuten Kobo. RacontĂ© par Bruno Meyere. Commencez votre essai gratuit de 30 jours aujourd'hui et obtenez votre premier livre audio gratuitement. « Jeune homme de 26 ans, condamnĂ© par un Alzheimer prĂ©coce, souha

Sam. 03/09 Ă  2010 National Geographic - S02E02 Regarder la sĂ©rie Saison 2 — 2 Ă©pisodes S02E00 Vol au-dessus de la Chine S02E02 La Chine vue du ciel Les deux grands fleuves de Chine, fleuve Jaune et Yang-TsĂ©-Kiang, et les majestueuses chaĂźnes de montagnes, font partie intĂ©grante du paysage chinois. National Geographic Samedi 03 septembre Ă  2010 National Geographic Lundi 05 septembre Ă  0940 Tous les Ă©pisodes RĂ©sumĂ© du casting RĂ©alisateur Townend Lorne Regarder TĂ©lĂ©vision Programme TV National Geographic Samedi 03 septembre Ă  2010 Saison 2 Episode 2 National Geographic Lundi 05 septembre Ă  0940 Saison 2 Episode 2 Pour soutenir le travail de toute une rĂ©daction, abonnez-vous Pourquoi voyez-vous ce message ? Vous avez choisi de ne pas accepter le dĂ©pĂŽt de "cookies" sur votre navigateur, qui permettent notamment d'afficher de la publicitĂ© personnalisĂ©e. Nous respectons votre choix, et nous y veillerons. Chaque jour, la rĂ©daction et l'ensemble des mĂ©tiers de TĂ©lĂ©rama se mobilisent pour vous proposer sur notre site une offre critique complĂšte, un suivi de l'actualitĂ© culturelle, des enquĂȘtes, des entretiens, des reportages, des vidĂ©os, des services, des Ă©vĂšnements... QualitĂ©, fiabilitĂ© et indĂ©pendance en sont les maĂźtres mots. Pour ce faire, le soutien et la fidĂ©litĂ© de nos abonnĂ©s est essentiel. Nous vous invitons Ă  rejoindre Ă  votre tour cette communautĂ© en vous abonnant Ă  TĂ©lĂ©rama. Merci, et Ă  bientĂŽt. S’abonner

Dans les annĂ©es 50, Douglas Sirk ouvre le mĂ©lodrame aux Ă©clats d’une palette flamboyante, oĂč le bleu apporte sa note lyrique ou funĂšbre, familiĂšre ou inquiĂ©tante. Tout ce
10. Jeunesse. extrait de la critique du film dans TĂ©lĂ©rama ... le second porte une casquette et une barbe et le dernier, tout en haut, a un t-shirt bleu et des gants. "Dans un livre trĂšs intime, l'Écrivain imaginaire, Jean-Michel Maulpoix affronte le thĂšme inĂ©puisable de la crĂ©ation littĂ©raire. Comment, dĂšs lors, concilier spiritualitĂ© et vie professionnelle ? La cohabitation ne va pas ĂȘtre de tout repos entre AymĂ© et cette RAISON autoritaire qui tente par tous les moyens de le sauver. Combats et mĂ©tamorphoses d'une femme 2021 Sortie 1 avril 2021 France. 18 juin 2021 atct recrutement 2022 canada mĂ©lissa da costa biographie, mĂ©lissa da costa les lendemains, tĂ©lĂ©charger Tout le bleu du ciel MĂ©lissa Da Costa epub pdf gratuit, tout le bleu du ciel analyse, tout le bleu du ciel critique tĂ©lĂ©rama, tout le bleu du ciel film, tout le bleu du ciel histoire vraie, tout le bleu du ciel occasion, tout le bleu du ciel prix Le ciel de Bay City est publiĂ© chez Sabine Wespieser en France et fait partie des coups de cƓur de TĂ©lĂ©rama, espĂ©rons que ses autres romans seront aussi prĂ©sents en France, en tout cas HĂ©liotrope fait tout pour, en Ă©diteur engagĂ© auprĂšs de ses auteurs. Voyez aussi le cas de Melissa Da Costa, Prix des lecteurs du Livre de poche 2020, passĂ©e de 4 000 ventes en grand format Ă  200 000 pour Tout le bleu du ciel Carnets Nord, 2019. 5e comĂ©die jardiniĂšre inspirĂ©e des MĂ©tamorphoses d’Ovide. Jeune homme de 26 ans, condamnĂ© Ă  une espĂ©rance 
 Étiquette tout le bleu du ciel critique tĂ©lĂ©rama. Donner un avis Charte de rĂ©daction et de modĂ©ration 4. Paru le 17/03/2021. Des milliers de livres avec la livraison chez vous en 1 jour ou en magasin avec -5% de rĂ©duction ou tĂ©lĂ©chargez la version eBook. La seule Ă©nergie d'Ecoban provient de la pollution. 26 mn. La critique de TĂ©lĂ©rama Bien sĂ»r, oĂč qu’on regarde, Ă  un moment donnĂ©, toujours surgit la mer. NĂ©e en 1978, elle dĂ©couvre la BD comme tout le monde en lisant Tintin et AstĂ©rix. Ce film n'a pas Ă©tĂ© vu. Vous pouvez modifier vos choix Ă  tout moment en accĂ©dant aux PrĂ©fĂ©rences ... pervenche» ou violet». Ce cycle, au titre gĂ©nĂ©rique empruntĂ© Ă  Alfred de Musset, est rĂ©alisĂ© Ă  vive allure. Vous pourrez dĂ©couvrir un catalogue riche de milliers de programmes issus du meilleur du catalogue d'ARTE et 
 livre de Édouard Louis. La critique TV de TĂ©lĂ©rama du 24/07/2010 ProposĂ© et prĂ©sentĂ© par AgnĂšs Vahramian France, 2010. Le Figaro Sylvie opĂšre un recentrage bienvenu. A l’arriĂšre-plan, on voit un mĂąt et une voile, donc on peut penser qu’ils sont sur un bateau. Home Posts tagged "tout le bleu du ciel critique tĂ©lĂ©rama" Tout le bleu du ciel MĂ©lissa Da Costa PDF Gratuit. â€ș livre â€ș tout_le_bleu_du_ciel â€ș 3980
 Entre les deux, ce policier mutĂ© de Poitiers Ă  la BAC francilienne a vĂ©cu une journĂ©e 
 Il n'a que 26 ans et pourtant la maladie est lĂ , elle guette, est sournoise et ne va pas tarder Ă  lui exploser au visage. Drame. Les habitants d'Ecoban envisagent de dĂ©truire ceux de Mars pour emmagasiner 
 En Iran, la sanction pour possession de drogue est la mĂȘme que l’on ait 30.. Elle vit et travaille Ă  Paris . Je viens de finir votre livre et j'ai passĂ© un moment extraordinaire avec Joanne, Emile, Pok et tous leurs amis. VoilĂ  qui remet les pendules Ă  l’heure. Elle cĂ©lĂšbre l’histoire et l’interprĂ©tation de tous les tons. Quelques jours plus tard, Henry, un ange-gardien, est 
 Earth Resources and Renewable Energy; Transport and Storage; Water; Power & Transmission; Irrigation and Agriculture; Directors; Experience ». Enfants. fr Jeune homme de 26 ans, condamnĂ© Ă  une espĂ©rance de vie de deux ans par un Alzheimer prĂ©coce, souTout le bleu du ciel par MÉLISSA DA COSTA aux Ă©ditions Librairie generale francaise. Critique - Film d'animation Wonderful Days Synopsis En 2142, la civilisation a Ă©tĂ© dĂ©truite par la guerre et la pollution mais les survivants qui maĂźtrisaient la technologie ont construit une ville oĂč la nature est restituĂ©e Ecoban. Texte & mise en scĂšne Thierry Vincent. Ainsi commence un voyage stupĂ©fiant de beautĂ©. formats. Roman. Dans le TĂ©lĂ©rama du 1er fĂ©vrier 2006 n°2925, Olivier CĂ©na, critique tĂ©lĂ©ramiste, une nouvelle fois se distingue par son parti pris, par sa verve empĂątĂ©e de bons sentiments et de visions mĂ©taphysiques. NouveautĂ©s et meilleures ventes de Romans, Polars, Fantastique, Science-Fiction et autres. Pas souvent bleue, plus volontiers opaque et grise par temps calme on la croirait d’asphalte », mais qu’importe, elle est comme une brĂšche, une hypothĂšse constamment ouverte, la promesse d’une Ă©chappĂ©e. Message Jeune homme de 26 ans, condamnĂ© par un Alzheimer prĂ©coce, souhaite prendre le large pour un ultime voyage. Date 29 juin 0102. tout le bleu du ciel histoire vraiecloak of the fiend 5e. T. Le Bleu est une couleur chaude Éditions GlĂ©nat Tout le bleu du ciel - MĂ©lissa Da Costa - MademoiselleLit C'est la FĂ©e bleue qui le sauve. Au cinĂ©ma le 28 juillet 2021. Illustration. N’ayons crainte, les Olympiens n’ont plus les moyens d’un dĂ©luge Zeus n’a 
 La jeune femme, elle, n’est pas limitĂ©e Ă  une seule couleur comme en tĂ©moigne ses diverses parures. Meilleures ventes - Achetez toutes vos lectures dans le rayon LittĂ©rature. modifier - modifier le code - modifier Wikidata. Sujet Le goĂ»t du ciel bleu Lun 23 Oct - 1554 Voici un poĂšme en toute simplicitĂ©, faut dire que ce n'est pas mon point fort. Au Théùtre des NouveautĂ©s, la toute nouvelle comĂ©die d'Isabelle Mergault, La Raison d'AymĂ©, avec et mise en scĂšne par GĂ©rard Jugnot. LGBTQIA+, FtM, MtF, FtX, Ft, Cis ou Non Binaire... le nouveau lexique des lendemains radieusement genrĂ©s Texte & mise en scĂšne Thierry Vincent. Aujourd’hui, petite review d’un livre qui a beaucoup fait parler de lui en 2020, j’ai nommĂ© 
 Poche . 4. Si le domaine privĂ© reste le lieu d'expression privilĂ©giĂ© de la foi, l'on ne se dĂ©part Ă©videmment pas de ses croyances une fois franchi le seuil de la maison. Poche 9,90 € Ebook 9,49 € Grand format 22,90 € Livre audio 26,90 € Voir tous les. VidĂ©os OVNI et phĂ©nomĂšnes Ă©tranges. JĂ©rĂŽme Garcin a hĂ©sitĂ© Ă  soumettre le nouveau livre de Guillaume Musso aux critiques du "Masque & la Plume". InvitĂ© Patrick Banon. Cela faisait longtemps que je n’avais pas Ă©crit d'article sur le cinĂ©ma ou sur un coup de cƓur littĂ©raire. Dans le TĂ©lĂ©rama du 1er fĂ©vrier 2006 n°2925, Olivier CĂ©na, critique tĂ©lĂ©ramiste, une nouvelle fois se distingue par son parti pris, par sa verve empĂątĂ©e de bons sentiments et de visions mĂ©taphysiques. swordburst 2 kirito sword; rare croatian surnames; lake placid 3 parents guide; tout le bleu du ciel histoire vraie. "Desperate Housemen " rĂ©concilie tout le monde et brise les codes. Le Ciel de Bay City, fiction qui ne craint ni l'horreur ni la beautĂ©, ni l'indĂ©cence ni la douceur, est le roman de l'indicible enfin Ă©crit. Tengri, le bleu du ciel, un film de Marie-Jaoul de Poncheville de 2009. L’action se passe en mĂȘme temps que 300. Au cinĂ©ma le 28 juillet 2021. miniature scottish highland cattle for sale in pa; famous portland beavers Catherine Portevin, TĂ©lĂ©rama , 25 novembre 1992. N’ayons crainte, les Olympiens n’ont plus les moyens d’un dĂ©luge Zeus n’a 
 Voir tous les articles par Anne-Sophie Navigation des articles Tout le bleu du ciel » et Les lendemains » de MĂ©lissa Da Costa. 3Ăšme libraire en ligne Le bleu du ciel. Sortie le 28 avril 2010. With over 15+ years experience we provide superior customer service with dedicated employees who are committed to exceeding the expectations of every client and project. PubliĂ© le 24 aoĂ»t 2020. Mais bon c'est toujours sympa d'essayer. Il veux que sa famille garde son image actuelle de lui. Tout le bleu du ciel. Le livre de MĂ©lissa Da Costa, Tout le bleu du ciel », commence ainsi " Le bleu ne fait pas de bruit... extrait Le bleu ne fait pas de bruit. DĂ©couvrez les 6 critiques de journaux et des revues spĂ©cialisĂ©es pour le film Bleu le ciel rĂ©alisĂ© par Dominique Boccarossa avec Nuri Polat, Christian Baltauss, Lydia AndreĂŻ, Choukri Gabteni. Trier les avis . RĂ©dactrice indĂ©pendante et animatrice d’ateliers d’écriture, je souhaite partager mon goĂ»t pour l'Ă©criture et la littĂ©rature Ă  travers ce blog. C'est une couleur timide, sans arriĂšre-pensĂ©e, prĂ©sage, ni projet, qui ne se jette pas brusquement sur le regard comme le jaune ou le rouge, mais qui l'attire Ă  soi, l'apprivoise peu Ă  peu, le laisse venir sans le presser, de sorte qu'en elle il s'enfonce et se noie sans se rendre compte de rien. Tout le bleu du ciel. L'Ile aux trĂ©sors Une histoire d'amour nomade au coeur de l'Asie Centrale d'aujourd'hui, parmi les dĂ©combres du soviĂ©tisme et en pleine renaissance des nationalitĂ©s. Le fait est que cĂą est le seul hebdomadaire critique proposant dĂą orienter le tĂ©lĂ©spectateur vers les classiques du cinĂ©ma ou les films exigeants, obscurs, diront certains. December 14, 2021; in reddit nobody full movie; Histoire open menu. Dix de pus, dix de moins. Dans le TĂ©lĂ©rama du 1er fĂ©vrier 2006 n°2925, Olivier CĂ©na, critique tĂ©lĂ©ramiste, une nouvelle fois se distingue par son parti pris, par sa verve empĂątĂ©e de bons sentiments et de visions mĂ©taphysiques. Accueil » LittĂ©rature » Tout le bleu du ciel. Arnaud Viviant "Dans l'oeuvre de Delphine de Vigan, ce livre restera mineur". Des milliers de livres avec la livraison chez vous en 1 jour ou en magasin avec -5% de rĂ©duction ou tĂ©lĂ©chargez la version eBook. avec 2 CD audio MP3. Tout ou partie de cette 
 Retrouvez tout ce que vous devez savoir sur le livre Tout le bleu du ciel de de Janice Kay Johnson rĂ©sumĂ©, couverture, notes et critiques des membres Kifim. Lu dans le cadre de la sĂ©lection du prix Cezam 2020. On lui refuse la couleur. Programme, critiques, sĂ©lections l'avis de TĂ©lĂ©rama sur les films, sĂ©ries, documentaires et magazines, de plus de 300 chaĂźnes. TĂ©lĂ©rama dĂ©nonce Ă  cet Ă©gard ce qu’il nomme le DorothĂ©e business ... elles mettent un peu de ciel bleu dans les arriĂšre-cours ». Quel autre mot pour broyer du noir? Sujet Recherche compagnon ne de voyage pour ultime escapade. - PN 1997 G701B4 Article - MĂ©jean, Jean-Max - ou le ciel renversĂ© → RĂ©sultat dĂ©taillĂ© CinĂ©mAction Paris, 94, janvier 2000, Documentation pour la presse - un film de Luc Besson → RĂ©sultat dĂ©taillĂ© Critiques recueillies par l’album Sylvie in Nashville » en 2013 PurePeople Une nouvelle preuve qu’à 69 ans, Sylvie Vartan est toujours au top de sa forme, trois ans aprĂšs la sortie de »Soleil Bleu », son prĂ©cĂ©dent opus ». 23. En finale, toutes deux le dĂ©signent bleu, saignant». Enfant, il apprend le piano puis se met Ă  la guitare. Doit-il Ă©couter sa raison ? Revue de presse du Rayon vert ». ... ils croisent le fer et expĂ©rimentent Ă  tout-va. De retour sur le Vieux Continent, le Mancunien travaille ces bandes et y ajoute mĂȘme les violons du LSO enregistrĂ©s Ă  Londres. Concert Johnny Parc Des Princes, Animateur D'europe 1 De 1967 Ă  1998, 100 Questions RĂ©ponses Culture GĂ©nĂ©rale 2019, Berger Shetland Ă  Vendre Non Lof, Ă©tude De Document Histoire 3Ăšme,
Critiquesrecueillies par l’album « Sylvie in Nashville » en 2013 : PurePeople : « Une nouvelle preuve qu’à 69 ans, Sylvie Vartan est toujours au top de sa forme, trois ans aprĂšs la sortie de »Soleil Bleu », son prĂ©cĂ©dent opus ». Le Figaro : « Sylvie opĂšre un recentrage bienvenu.
Quand mes parents ont abandonnĂ© leur abonnement Ă  TĂ©lĂ©rama cela nous avait tellement dĂ©sespĂ©rĂ©s, avec mes sƓurs, que nous leur avions offert un nouvel abonnement — ce renoncement soudain Ă  la culture, c’était comme s’ils nous avaient annoncĂ© qu’ils vendaient la maison, qu’ils se dĂ©barrassaient de leurs livres et qu’ils voteraient dĂ©sormais pour le Front National. Je savais qu’ils avaient eu des dĂ©saccords, qu’ils avaient parfois trouvĂ© les critiques un peu sĂ©vĂšres, qu’ils considĂ©raient que Le Bonheur est dans le prĂ© valait largement La Vie est un long fleuve tranquille, le premier chef-d’oeuvre de Chatiliez, mais je ne pensais pas qu’ils en Ă©taient Ă  ce point. Avoir des dĂ©saccords avec TĂ©lĂ©rama, c’était quelque chose de normal et de sain TĂ©lĂ©rama, c’était la culture, Nulle part ailleurs c’était la contre-culture et les annĂ©es 90 auraient pu durer toujours. J’étais moi-mĂȘme plutĂŽt critique un T seulement Ă  La CitĂ© de la peur, c’était un peu mesquin, les trois T de chef-d’Ɠuvre Ă  L’Impossible monsieur bĂ©bĂ© d’Howards Hawks, qui m’avait fait beaucoup moins rire, c’était exagĂ©rĂ©. Le systĂšme des T Ă©tait de toute façon anxiogĂšne je me souviens d’un jour oĂč les trois films de la premiĂšre partie de soirĂ©e — il y avait notamment Dersou Ouzala — cumulaient 9 T, c’était vertigineux. Les magnĂ©toscopes avaient dĂ» sĂ©vĂšrement chauffer ce soir-lĂ . Mais TĂ©lĂ©rama avait pourvu Ă  tout il y avait alors des codes-barres sous les critiques des films et des tĂ©lĂ©commandes lasers qui programmaient les magnĂ©toscopes Ă  distance c’est cela, plus encore que l’arrivĂ©e d’internet, qui avait marquĂ© notre entrĂ©e dans l’ñge de l’information. J’ai dĂ» lire la totalitĂ© des notices critiques de TĂ©lĂ©rama une cinĂ©philie de papier Ă  peu prĂšs exhaustive. Je me souviens aussi de toutes les couvertures celle qui criait au chef-d’oeuvre devant le Van Gogh de Pialat, celle avec Guy Bedos en Arturo Ui de Brecht, celles du premier numĂ©ro de l’annĂ©e, qui mettait Ă  l’honneur des peintres — des peintres, aussi bizarre que cela paraisse, qui Ă©taient restĂ©s figuratifs et qui peignaient des arbres — goĂ»t de l’incarnation hĂ©ritĂ© sans doute de l’époque oĂč l'hebdomadaire Ă©tait encore Ă©troitement catholique et disait, en dessous des films, si des chrĂ©tiens pouvaient les voir. Étonnamment je lisais tout, dans TĂ©lĂ©rama, du courrier des lecteurs Ă  la chronique d’Alain RĂ©mond, tout, sauf les pages consacrĂ©es aux livres, qui me paraissaient d’un ennui confondant la littĂ©rature y apparaissait hors du monde, vieillotte et empruntĂ©e. C’était l’époque oĂč les couvertures pastels des Ă©ditions Actes Sud apparaissaient comme une petite rĂ©volution du goĂ»t, aprĂšs les excĂšs constructivistes de la Blanche et des Ă©ditions de Minuit — quelque chose comme une victoire du tilleul sur le cafĂ© et l’alcool. Repenser Ă  TĂ©lĂ©rama me ramĂšne aussi Ă  un vieux tĂ©lĂ©viseur Brandt qui diffusait parfois, Ă©teint, d’étranges sinusoĂŻdales arc-en-ciel — je me souviens justement d’un article de TĂ©lĂ©rama sur le travail d’une artiste qui photographiait ces aurores borĂ©ales. Repenser Ă  TĂ©lĂ©rama me renvoie plus singuliĂšrement dans le garage d’un pavillon de l’Essonne oĂč mes parents stockaient les vieux TĂ©lĂ©rama — c’était comme si on ne pouvait pas directement les jeter et qu’il fallait Ă©tablir un sas, une zone neutre, attendre quelques mois. Le LibĂ©ration du jour de ma naissance, avec la mort de Sartre, celui de la mort de Gainsbourg ou de Mitterrand Ă©taient conservĂ©s dans le grand tiroir de l’armoire, Ă  cĂŽtĂ© du service en porcelaine — mais pas les TĂ©lĂ©rama. C’est peut-ĂȘtre ce qui sĂ©pare l’art de la culture on n’aurait pas jetĂ© Beaux-Arts et je savais qu’il y avait, c’était un signe aussi distinctif de la petite bourgeoisie culturelle, que l’habilitĂ© au Scrabble et la prĂ©sence de double-CD de musique brĂ©silienne en bas des colonnes Ă  CD, des collections reliĂ©es du magazine GĂ©o chez des amis de mes parents. J’aurais aimĂ© qu’on les garde tous. Des piles de 52 numĂ©ros dans le garage, les vieux TĂ©lĂ©rama comme un paysage romantique — les hypocaustes de mes annĂ©es d’enfance. Il n’y a pas d’exercice plus romanesque que de lire la presse Ă  20 ans de distance. Mon premier roman repose presque entiĂšrement sur ma lecture exhaustive des magazines de tĂ©lĂ©matique de la BNF et je prends bien soin, en vue d’un futur roman sur la blockchain ou l’industrie automobile, de ma collection de L’Usine nouvelle. Ces vieux TĂ©lĂ©rama de mon garage, qui sentaient l’essence de tondeuse, doivent encore dĂ©finir mon inconscient culturel.
Pasde hasard si le livre commence et se clĂŽt sur une fenĂȘtre ouverte et si, sur la derniĂšre page, s’ébroue une hirondelle dans le bleu du ciel. Pour ceux qui connaissent bien l’Ɠuvre d
Chargement en cours Nova Cardinale Superpoze Alternatif et IndĂ© - Paru le 25 mars 2022 Grand Musique Management Hi-Res Distinctions 4F de TĂ©lĂ©rama RĂ©vĂ©lĂ© en 2012 comme une des tĂȘtes de gondole de la section française de la scĂšne future beats aux cĂŽtĂ©s de Dream Koala, Phazz ou Everydayz, Superpoze a Ă©voluĂ© en dix ans, devenant un compositeur tout terrain, produisant pour Nekfeu, DJ Pone ou Lomepal, collaborant avec Jacques ou Eddy de Pretto, ou Ă©crivant des BO pour le cinĂ©ma. Et voilĂ  comment se sont Ă©coulĂ©s cinq ans depuis son dernier album studio, For We the Living en 2017. De retour en studio en solo, le Caennais Ă©tait un peu dĂ©contenancĂ©. AprĂšs avoir passĂ© autant de temps au service de la musique des autres, il explique avoir eu du mal Ă  se remettre dans le bain de la composition Ă©lectronique, sans se dĂ©bloque Ă  la faveur d’un sĂ©jour Ă  GenĂšve, oĂč il finit par accepter que sa musique instrumentale se suffira Ă  elle-mĂȘme. Il passe une semaine Ă  Ă©crire entre piano, orgue, glockenspiel, batterie, TB-303, Rhodes, xylophone et vibraphone, pour ressortir avec trois morceaux, les trois premiers de l’album, qui donneront l’impulsion au reste. AprĂšs trois ans Ă  jeter des brouillons, il boucle le disque en trois mois avant de tout faire rejouer par des instrumentistes, pour retrouver le cĂŽtĂ© collectif qui a marquĂ© ses derniĂšres annĂ©es de travail. Au final, Superpoze livre un album moins Ă©pique mais plus organique que les prĂ©cĂ©dents, moins hypnotique mais plus lyrique notamment grĂące Ă  l’apport du pianiste Guillaume Ferran, reprĂ©sentant français de la scĂšne nĂ©o-classique, moins grandiloquent mais plus apaisant. Un Superpoze qui a grandi et mĂ»ri, mais qui sait toujours Ă©blouir. © SmaĂ«l Bouaici/Qobuz Brahms The Violin Sonatas Amaury Coeytaux Duos - Paru le 24 septembre 2021 La Dolce Volta Hi-Res Livret Distinctions Diapason d'or - 4F de TĂ©lĂ©rama - Choc de Classica Sur le modĂšle que constitue pour eux la rĂ©fĂ©rence signĂ©e Josef Suk et Julius Katchen Decca, 1968, Amaury Coeytaux premier violon du Quatuor Modigliani et et Geoffroy Couteau offrent de ces chefs-d’Ɠuvre une version d’une grande plĂ©nitude sonore Ă  travers une expression intense et pudique Ă  la fois. En complĂ©ment des trois Sonates, les deux interprĂštes ont ajoutĂ© l’attachant Scherzo extrait de la Sonate "F-A-E" composĂ©e Ă  six mains par Schumann, Brahms et Dietrich Ă  l’attention de leur ami, l’immense violoniste Joseph Joachim. Une Ɠuvre de jeunesse qui contient en germe la poĂ©sie farouche et lyrique de Brahms. © La Dolce Volta Brahms Piano Concerto No. 1 - Transcription for Piano Left Hand of Bach's Chaconne Geoffroy Couteau Musique concertante - Paru le 24 septembre 2021 La Dolce Volta Hi-Res Livret Distinctions 4F de TĂ©lĂ©rama Dans le cadre de son intĂ©grale Brahms, Geoffroy Couteau propose un programme original autour du trio constituĂ© par Johannes Brahms, Robert et Clara Schumann, mais aussi de leur relation avec Joseph Joachim, tous Ă©tant au cƓur de la conception du Concerto en rĂ© mineur aussi bien que de la transcription de la Chaconne de Bach ; deux pages qui sont Ă©galement rĂ©vĂ©latrices de leur dĂ©votion commune Ă  Bach. Geoffroy Couteau, avec la complicitĂ© de l’Orchestre National de Metz, que dirige David Reiland, en offre une interprĂ©tation claire et pĂ©nĂ©trante Ă  la fois, aussi lisible que poĂ©tique, ayant Ă  cƓur de mettre en avant la puretĂ© spirituelle des Ɠuvres. © La Dolce Volta Promises Floating Points Jazz - Paru le 26 mars 2021 Luaka Bop Hi-Res Distinctions 4F de TĂ©lĂ©rama - Pitchfork Best New Music Pharoah est un homme Ă  la spiritualitĂ© infinie, cherchant sans cesse Ă  atteindre la vĂ©ritĂ©. J'aime tant la puissance de son jeu. C'est un grand innovateur, et c'est un plaisir et un privilĂšge qu'il accepte de m'aider et d'ĂȘtre membre du groupe. Il a la volontĂ© et l'esprit, deux qualitĂ©s que j'aime le plus chez les gens. » Ainsi parlait John Coltrane de Pharoah Sanders qui est un cri, un ouragan que Trane sut capter et aux cĂŽtĂ©s duquel il souffla de septembre 1965 Ă  sa mort durant l’étĂ© 1967. Le jazz de ces sixties se conjugue alors Ă  l'envers et les vumĂštres du free s’agitent comme jamais. Heureusement pour lui, Pharoah existera seul et gravera des disques solos forts bardĂ©s de riffs hirsutes balisant un flot toujours empreint d'une mĂ©ditation Ă  toute Ă©preuve. MĂȘme quand ce cri se fait chuchotement, il demeure puissant et spirituel Ă  la fois
 C’est sans doute cette spiritualitĂ© d’un Pharoah Sanders dĂ©sormais octogĂ©naire qui fascine Sam Shepherd alias Floating Points. Ce surdouĂ© de l’électro britannique qui a Ă©tudiĂ© la composition Ă  la Chetham’s School of Music concocte une musique hybride aussi bien faite d’electronica que d’ambient voire de jazz ou de nĂ©o-classique. Et comme ses amis Kieran Hebden Four Tet et Dan Snaith Caribou, ce fan de Debussy, Messiaen, Bill Evans, Gil Scott-Heron et du groupe krautrock Harmonia a toujours revendiquĂ© des influences vraiment plurielles. Une vision ample qui a sans doute nourri Promises, le prĂ©sent projet rĂ©unissant ces deux hommes que 46 annĂ©es et un ocĂ©an sĂ©parent. OcĂ©an comblĂ© par les cordes du London Symphony Orchestra LSO, le troisiĂšme acteur clef de ce disque premier chapitre s’écrit en 2019 Ă  Los Angeles oĂč rĂ©side le saxophoniste. Une semaine durant avec Sam Shepherd, ils croisent le fer et expĂ©rimentent Ă  tout-va. De retour sur le Vieux Continent, le Mancunien travaille ces bandes et y ajoute mĂȘme les violons du LSO enregistrĂ©s Ă  Londres. Le rĂ©sultat est un miracle de sĂ©rĂ©nitĂ©. Une longue variation spirituelle totalement habitĂ©e en neuf mouvements. De grandes tentures sonores, les paysages d’un rĂȘve, proches de l’ambient et que d’homĂ©opathiques modulations rendent encore plus envoĂ»tantes. Une premiĂšre partie intimiste et centrĂ©e sur la conversation entre Sanders et Shepherd. Une seconde, plus lyrique, et portĂ©e Ă  bout de bras par les violons savamment dosĂ©s de la mythique phalange
 On pense parfois Ă  la musique chamanique d’Alice Coltrane avec qui Pharoah joua, Ă  certains enregistrements de Claus Ogerman, au Brian Eno de la pĂ©riode Ambient 1978/1983. Mais Promises possĂšde avant tout sa propre originalitĂ©, comme portĂ© par les valeurs trans-gĂ©nĂ©rationnelles et viscĂ©ralement Ă©clectiques qu’il vĂ©hicule. Une merveille. © Marc Zisman/Qobuz A tous les bĂątards Eddy de Pretto Chanson française - Paru le 25 mars 2021 Universal Music Division Romance Musique Hi-Res Distinctions 4F de TĂ©lĂ©rama Dans la lignĂ©e de son premier et prĂ©cĂ©dent album Cure, 2018, Eddy de Pretto manie habilement l’art de l’autoportrait, tout en mettant les pieds dans le plat de certaines revendications sociales. L’aspect autobiographique de ce second opus a presque les allures d’un biopic savamment charpentĂ© puisque l’auditeur est invitĂ© Ă  suivre une chronologie bien prĂ©cise, depuis ses dĂ©buts lorsqu’il se produisait devant les touristes sur la Seine Bateaux-Mouches jusqu’aux rĂ©flexions sur la cĂ©lĂ©britĂ© ou son statut d’auteur Qqn, Tout vivre, en passant par ses observations de la vie en banlieue Val de larmes, CrĂ©teil soleil. Quant Ă  la dĂ©nonciation virulente des stigmatisations sociales, elle est plus que jamais prĂ©sente, notamment dans Freaks. Mais mĂȘme si, dans le sillon de Claude Nougaro ou Charles Aznavour, Eddy de Pretto met ses tripes sur la table, et mĂȘme si les plaies sont parfois bĂ©antes, l’atmosphĂšre musicale est plus sereine que dans ses premiers succĂšs. Une soul urbaine apaisĂ©e infuse cet album qui dessine un homme certes complexe et tourmentĂ©, mais apparaissant au bout du compte comme relativement Ă©panoui. À tous les bĂątards est Ă©galement – et avant tout – le portrait d’une gĂ©nĂ©ration avide de rĂȘves et de libertĂ©s, comme le prouve La Fronde, morceau dans lequel il rĂšgle ses comptes avec le vieux monde ». © Nicolas Magenham/Qobuz JVLIVS II SCH Hip-Hop/Rap - Paru le 19 mars 2021 Rec. 118 Hi-Res Distinctions 4F de TĂ©lĂ©rama SCH continue ici sa trilogie d’albums intitulĂ©e JVLIVS et dans laquelle il laisse s’exprimer un personnage coincĂ© entre l’identitĂ© de son auteur et la fiction la plus sanguinaire qui soit. Une histoire de mafieux marseillais enveloppĂ©e dans des sonoritĂ©s rap et mĂ©diterranĂ©ennes, formant l’un des projets les plus fascinants que le rap français ait portĂ© ces derniĂšres annĂ©es. Certes, il ne s’agit pas lĂ  d’un opĂ©ra-rap. PlutĂŽt d’un album portĂ© par le fil rouge de la mafia et de ses mythes, mais Ă©galement par des respirations plus instinctives et lĂ©gĂšres. Si l’esthĂ©tique globale suit brillamment celle du premier volet, SCH parvient Ă  y intĂ©grer des Ă©lĂ©ments extĂ©rieurs au concept, comme lorsqu’il invite Freeze Corleone sur une bastos nommĂ©e Mannschaft, ou quand il collabore avec Jul sur le simpliste Mode Akimbo. Au milieu des guitares italiennes, des interludes incarnĂ©es et hantĂ©es par la soif de sang du protagoniste, c’est bien l’histoire, l’enfance et les aspĂ©ritĂ©s du rappeur qui transpirent. Car SCH aura beau avoir l’audace de rendre son rap cinĂ©matographique au possible, c’est au fond de lui qu’il s’agit. Toujours. © Brice Miclet/Qobuz MP85 Michel Portal Jazz contemporain - Paru le 5 mars 2021 Label Bleu Hi-Res Distinctions 4F de TĂ©lĂ©rama C’est Ă©crit sur l’emballage Michel Portal Ă  85 ans ! Mais dans sa tĂȘte, dans ses sons et ses crĂ©ations, le temps n’a jamais rĂ©ussi Ă  freiner les envies et la folie crĂ©atrice de ce gardien d’un no man’s land entre jazz, musique contemporaine et tout le reste. Portal a toujours vĂ©nĂ©rĂ© les rencontres imprĂ©vues voire improbables. Brouiller les pistes. Magnifier l’ailleurs. Renforcer la marge. AprĂšs dix ans de silence discographique BaĂŻlador date de 2011, le clarinettiste embarque ici son groupe au casting de feu Bojan Z au piano et aux claviers, Nils Wogram au trombone et Bruno Chevillon Ă  la contrebasse dans une embardĂ©e improvisĂ©e forcĂ©ment explosive mais aussi stimulĂ©e par le contexte de la pandĂ©mie. Ce disque s’est fait dans des conditions trĂšs particuliĂšres, au sortir de deux longs mois de confinement. Avec les membres de mon nouveau quintet, nous nous sommes retrouvĂ©s dans les studios de Label Bleu, avides de musique mais animĂ©s d’un sentiment mĂȘlĂ© de joie, de crainte du virus et de mĂ©fiance involontaire envers l’autre soudain renvoyĂ© Ă  son statut dâ€™â€œĂ©tranger menaçant”. Comme s’il s’agissait pour chacun d’entre nous de rĂ©tablir la bonne distance par rapport au monde et aux autres, la musique durant ces quelques jours d’enregistrement s’est inventĂ©e au prĂ©sent en circulant de l’un Ă  l’autre avec une vraie intensitĂ© collective. C’est ce mouvement fondamental d’ouverture qui, je crois, donne Ă  la musique de ce disque sa couleur et sa direction – comme un retour progressif Ă  la vie. Ce que nous avons cherchĂ© lĂ  tous ensemble, c’est de retrouver l’élan et l’insouciance du jeu, la joie simple de partager l’instant dans ce qu’il a de plus vif et explosif cette facultĂ© qu’a la musique, quand on la prend au sĂ©rieux avec suffisamment de lĂ©gĂšretĂ©, d’abattre tous les murs qui peuvent s’ériger entre nous ! »Des murs qui sont aussi des frontiĂšres. MP85 est lĂ  pour les gommer et passer de l’Afrique African Wind Ă  l’ArmĂ©nie Armenia ou au pays basque Euskal Kantua. L’osmose est telle entre ces quatre-lĂ  qu’on suit les yeux fermĂ©s leur tour du monde en 50 minutes. Que l’improvisation soit teintĂ©e d’une certaine forme de mĂ©lancolie Armenia ou plus bondissante Jazzoulie, le gang de Michel Portal fait oublier la parenthĂšse dĂ©senchantĂ©e de la pandĂ©mie. © Marc Zisman/Qobuz Haute fidĂ©litĂ© RaphaĂ«l Chanson française - Paru le 5 mars 2021 Columbia Hi-Res Distinctions 4F de TĂ©lĂ©rama DĂšs le premier titre aux intonations expĂ©rimentales, on comprend que le neuviĂšme album de RaphaĂ«l est placĂ© sous le haut perchĂ© patronage du chanteur Christophe. AnnĂ©es 20 est un court prologue Ă  la maniĂšre de », dans lequel l’interprĂšte de Caravane rend hommage Ă  son maĂźtre, tout en faisant un parallĂšle entre la folie des annĂ©es 20 et l’époque tumultueuse que nous vivons. Les mots bleus deviennent ici Maquillage bleu, chanson nostalgique dans laquelle Christophe croise Bardot, Belmondo et Johnny Hallyday. On plongera aussi dans des errances nocturnes façon Señorita Le train du soir, en duo avec Pomme et des Ă©vocations Ă©blouies de l’Âge d’or hollywodiens Norma Jean. A travers l’hommage flagrant Ă  Christophe, RaphaĂ«l reste nĂ©anmoins fidĂšle Ă  ses propres obsessions le manque Impossible, la gravitĂ© des sentiments L’hymne national de notre amour » du Bleu du ciel, ou encore le thĂšme de l'exil Je suis revenu, adaptation d'un texte du poĂšte russe Ossip Mandelstam. En matiĂšre de duos, outre Pomme, on aura le plaisir de retrouver Arthur Teboul de Feu ! Chatterton La jetĂ©e, Personne n'a rien vu, ainsi que Clara Luciani Si tu pars ne dis rien. RĂ©alisĂ© et arrangĂ© par Benjamin Lebeau The Shoes et Alexis Delong Inuit, enregistrĂ© chez RaphaĂ«l dans son home studio/chambre Ă  coucher, Haute FidĂ©litĂ© suprend par son mariage singulier d’intimitĂ© et de force brute. © Nicolas Magenham/Qobuz Tempo Dom La Nena Musiques du monde - Paru le 26 fĂ©vrier 2021 Six Degrees Records Hi-Res Distinctions 4F de TĂ©lĂ©rama La violoncelliste Dom La Nena, moitiĂ© brĂ©silienne du projet Bird On The Wire, que complĂšte la chanteuse franco-amĂ©ricaine Rosemary Standley, met ici de cĂŽtĂ© les reprises inventives et reprend le fil de sa carriĂšre solo. Dans son univers magique, le Tempo est variĂ© mais toujours Ă©lĂ©gant et impulsĂ© par les vibrations multicolores de son violoncelle. Son chant rĂȘveur, tendre et mutin nous entraĂźne dans son jardin secret. Quelles que soient les allĂ©es empruntĂ©es, ses chansons dĂ©licates embaument la vie, du dĂ©but avec le cƓur de son bĂ©bĂ© battant la mesure dans Teu Coração et Esperando Alma, Ă  son couchant sur l’hommage de son grand-pĂšre dans Doux de RĂȘver. On cĂ©lĂšbre aussi beaucoup la vie en dansant, pieds nus sur le gazon, avec la cumbia de Quien PodrĂĄ Saberlo, avec la sirĂšne mexicaine Julieta Venegas sur la Valsa, la Samba Para VocĂȘ ou la Milonga, ou en regardant le noble vol de l’Oiseau sauvage au parfum de comptine. Son violoncelle sait tout rĂ©inventer, du baroque du morceau-titre Ă  la pop 60's de Todo Tiene Su Fin. On ressort du jardin un brin de saudade souriante aux lĂšvres, prĂȘts Ă  y revenir Ă  la moindre occasion. © Benjamin MiNiMuM/Qobuz CARNAGE Nick Cave Alternatif et IndĂ© - Paru le 25 fĂ©vrier 2021 Goliath Enterprises Limited Hi-Res Distinctions 4F de TĂ©lĂ©rama Avec Skeleton Tree 2016 et Ghosteen 2019, Nick Cave avait signĂ© un double bail pour l’enfer et le paradis. Carnage laisse le leader des Bad Seeds toujours lĂ -haut. Loin des hommes. PrĂšs d’on ne sait quelle divinitĂ©. Cet album n’affiche pas le nom de son illustre groupe mais celui de son double, le directeur musical de son Ɠuvre depuis des annĂ©es Warren Ellis. Avec Carnage, les deux Australiens gardent un pied dans les derniers travaux mystiques et un brin Ă©lectroniques des Bad Seeds, tout en regardant droit devant. Quelques semaines avant sa sortie, Nick Cave l’avait dĂ©crit comme un disque brutal mais trĂšs beau, embarquĂ© dans une catastrophe communautaire. », la pandĂ©mie Ă©videmment
 Le chantĂ©-parlĂ© qu’il affectionne est toujours lĂ  et accentue la puissance de ses prĂȘches. Et ce savant fou d’Ellis trouve invariablement l’habillage sonore adĂ©quat – cordes, synthĂ©s vintage, piano ivre, bruits ovnis, tout y passe – pour embarquer ces textes irrationnels et poĂ©tiques vers un ailleurs le grandiose White Elephant, la dĂ©marche est fascinante et se termine dans un choral digne du Give Peace a Chance de Lennon. Sur Balcony Man, Nick Cave et Warren Ellis avancent d’abord sur un terrain proche de l’ambient expĂ©rimental avant de prendre le contre-pied avec un binĂŽme piano/violon dĂ©calĂ©. En rĂ©alitĂ©, c’est tout au long de Carnage que le duo s’amuse Ă  emboĂźter les ambiances, Ă  imbriquer les styles, quitte Ă  faire imploser le cadre traditionnel de la chanson. Brutal et trĂšs beau, on y est d’une certaine maniĂšre. On n’entre guĂšre aisĂ©ment dans cet univers parallĂšle qui ne ressemble Ă  aucun autre. La planĂšte rock a beau regorger de nombreuses espĂšces, Nick Cave reste un animal Ă  part qui ne cesse de remettre en question ses convictions artistiques. © Marc Zisman/Qobuz Voir l'album -10% Acquainted with Night Lael Neale Alternatif et IndĂ© - Paru le 19 fĂ©vrier 2021 Sub Pop Records Distinctions 4F de TĂ©lĂ©rama Le bruyant Sub Pop a beau l’hĂ©berger, Lael Neale fait plutĂŽt dans le trĂšs intime et le trĂšs onirique. Bref, Ă  des annĂ©es-lumiĂšre des valeurs originelles du label de Seattle
 Sur son site, cette orfĂšvre Ă  la voix cristalline revendique une passion pour les livres anciens de John Steinbeck, Ralph Waldo Emerson et les poĂšmes de Mary Oliver. Originaire de Virginie, elle s’est exilĂ©e, entre 2009 et 2019, Ă  Los Angeles, cherchant un Ă©den musical pour ses chansons plutĂŽt folk. Mais Ă  force de les vĂȘtir de batterie, de basse, de guitare, de violon et d’orgue, elles devenaient trop lourdes
 » En 2015, elle rĂ©ussit tout de mĂȘme sortir le folk I'll Be Your Man
 La pandĂ©mie a dĂ©boulĂ©, s’est transformĂ© et le retour Ă  la ferme familiale dans la vallĂ©e agricole de Shenandoah s’est imposĂ©. Dans la valise de Lael Neale, un Omnichord qu’un ami lui a prĂȘtĂ©. Un instrument un brin ovni offrant un pendant Ă©lectronique Ă  l'autoharpe et contre lequel son chant trouve le partner in crime idĂ©al. Surtout, un joujou qui l’inspire et la fait Ă©crire et composer comme Every Star Shivers in the Dark, Lael Neale a des airs de l’Australienne Julia Jacklin. Ailleurs, on pense Ă  une Lana Del Rey champĂȘtre qui ferait du Stereolab lo-fi
 Acquainted With Night est plein d’étrangetĂ© comme ça. La poĂ©sie de la jeune femme est franchement singuliĂšre, jonglant avec le quotidien, un certain sens de l’humour noir parfois, du romantisme aussi, et une mĂ©lancolie attachante. À Steinbeck, elle a piquĂ© quelques valeurs gothiques qu’elle miniaturise. Tout ça est fascinant et couve son dilemme ville/campagne elle chante d’ailleurs ce dĂ©chirement toujours sur Every Star Shivers in the Dark qu’elle met en musique avec beaucoup de goĂ»t. Une vraie rĂ©vĂ©lation. © Marc Zisman/Qobuz New Fragility Clap Your Hands Say Yeah Alternatif et IndĂ© - Paru le 12 fĂ©vrier 2021 Clap Your Hands Say Yeah Hi-Res Distinctions 4F de TĂ©lĂ©rama Il est loin le temps de la gloire et des dĂ©chainements de hype sur ce groupe au nom Ă©trange les cinq mots Ă©tants Ă  l’origine un graffiti sur un mur de Brooklyn emmenĂ© par un garçon rĂ©pondant au nom d’Alec Ounsworth. 2005, un premier album saluĂ© par les critiques et cĂ©lĂ©brĂ© par le site de rĂ©fĂ©rence Pitchfork, David Bowie ou David Byrne aperçus aux concerts de Clap Your Hands Say Yeah
 Les annĂ©es ont passĂ© et les quatre autres membres ont successivement quittĂ© le navire, mais son seul fondateur et leader n’a pas dit - ou chantĂ© - son dernier mot
 Auto-Ă©ditĂ©, cette nouvelle fragilitĂ© » - New Fragility - s’avĂšre ĂȘtre Ă©galement une nouvelle force », Ă  travers dix morceaux enlevĂ©s, revenant sur les Ă©vĂšnements ayant affectĂ© Ounsworth, comme un massacre de masse dans le sud de la Californie sur le crĂ©pusculaire Thousand Oaks, ou une rĂ©flexion sur le sentiment d’épuisement ressenti Ă  l’égard de la situation et des dĂ©rives d’une AmĂ©rique paumĂ©e sur Hesitating Nation. Amateur de belle littĂ©rature, Ounsworth a par ailleurs choisi le titre de cet album sans doute sous forme d’hommage, reprenant celui d’un essai de l’enfant terrible de la littĂ©rature amĂ©ricaine, David Foster Wallace, disparu en 2008. Le morceau Ă©ponyme, New Fragility, sonne Ă©tonnement comme un vieux U2 des annĂ©es 80, pĂ©riode The Unforgettable Fire 1984, et ce, dĂšs l’introduction, lame de synthĂ© ouvrant le chemin, rejoint par la batterie
 Mais la voix de Ounsworth est bien loin de celle du tĂ©nor irlandais, plutĂŽt proche d’un Thom Yorke, plaintive, portant son lot de mĂ©lancolie comme une fleur Ă  la boutonniĂšre, dĂ©sabusĂ©e comme sur ce Mirror Song empli de souvenirs et de regrets. Car il est aussi question ici de crise personnelle aprĂšs une relation intense mais terriblement destructrice qui laissent plus que quelques bleus Ă  l’ñme, Ă  Ă©couter la tristesse de notre ami sur certains morceaux tels Went Looking For Trouble ou Where They Perform Miracles. Alec Ounsworth prouve avec ce disque qu’une fois la hype consumĂ©e et enterrĂ©e, il reste parfois autre chose, et peut-ĂȘtre bien des choses plus essentielles, plus pertinentes. C’est en tout cas le sentiment que l’on a Ă  l’écoute de cet album. L’exemple le plus probant est sans doute CYHSY, 2005, sorte de polaroĂŻd jauni d’une Ă©poque passĂ©e laissant un goĂ»t amer dans la bouche du chanteur, rĂ©alisant que tout ça n’était pas forcĂ©ment ce qu’il avait souhaité  © Yan CĂ©h/Qobuz Ghost Tapes 10 God is an Astronaut Rock - Paru le 12 fĂ©vrier 2021 Napalm Records Handels GmbH Hi-Res Distinctions 4F de TĂ©lĂ©rama BientĂŽt deux dĂ©cennies d’existence pour le groupe formĂ© par les jumeaux Torsten et Niels Kinsella, et toujours la mĂȘme envie de dĂ©fendre ce post-rock atmosphĂ©rique teintĂ© de guitares solides. MalgrĂ© une excellente discographie alimentĂ©e avec une rĂ©gularitĂ© quasi mĂ©tronomique, God Is An Astronaut semble cantonnĂ© au rĂŽle de second couteau alors qu’il mĂ©rite une reconnaissance beaucoup plus affirmĂ©e au sein d’un mouvement dont les fers de lance comme Mogwai, Godspeed You! Black Emperor, Mono, Explosions In The Sky ou les plus rĂ©cemment arrivĂ©s Russian Circles dĂ©chaĂźnent les passions Ă  chaque sortie d’album. À ce titre, Ghost Tapes 10 ressemble presque Ă  une rĂ©action, comme si le groupe irlandais avait dĂ©cidĂ© de durcir le ton pour s’extraire d’un costard taillĂ© Ă  l’époque sur mesure et dans lequel il commençait Ă  se sentir voyage commence de la plus magique des maniĂšres grĂące Ă  un Adrift qui prĂ©sente une formation en Ă©tat de grĂące. Oui, les guitares sont bien prĂ©sentes, mais c’est du God Is An Astronaut au pur sens mĂ©lodique du terme. La suite semble explorer de nouvelles voies sans pour autant faire abstraction du registre qui a fait le succĂšs du combo, plus brutes, plus rock et directes. Un choix qui, logiquement, tend Ă  placer au second plan certains ingrĂ©dients qui donnaient Ă  sa musique une couleur par instant krautrock, teintĂ©e d’electro. Ce parti pris rend le milieu de l’album plus compact et plus ramassĂ©. En musclant son propos, GIAA pour les intimes se rapproche de certaines formations plus rock, mais laisse parfois en chemin ce qui faisait le sel de son prĂ©cĂ©dent album, sensation finalement de courte durĂ©e, car le groupe semble trouver un Ă©quilibre magique au moment de conclure l’album. D’abord avec Barren Trees, qui remet en avant certains sons de clavier pour mieux les mixer aux guitares venues renforcer la ligne mĂ©lodique. Enfin avec le sublime et aĂ©rien Luminous Waves de fermeture, plus posĂ©, qui amĂšne une vĂ©ritable respiration tout en bouclant l’affaire dans le calme et la sĂ©rĂ©nitĂ©. Si GIAA a pris des risques calculĂ©s en livrant une musique lĂ©gĂšrement diffĂ©rente, mĂȘme si dĂ©jĂ  entendue ailleurs, il a surtout rĂ©ussi Ă  mettre un pied hors de sa zone de confort et Ă  dessiner les contours de ce que pourraient ĂȘtre ces prochains disques, Ă  l’image d’une ouverture et d’une conclusion qui prouvent qu’on peut se renouveler sans rien perdre de la beautĂ© qui caractĂ©risait sa musique jusqu’alors. Un risque qui valait la peine d’ĂȘtre couru. © Chief Brody/Qobuz Start Walkin' 1965-1976 Nancy Sinatra Country - Paru le 5 fĂ©vrier 2021 Boots Enterprises, Inc. Hi-Res Distinctions 4F de TĂ©lĂ©rama Il y a d’abord cette image de Brigitte Bardot amĂ©ricaine au look sixties sexy. Le Gainsbourg de Nancy Sinatra, c’était Lee Hazlewood, complice moustachu parfait Ă  la voix de baryton. Quant Ă  son patronyme, celui de son illustre daron, un certain Frankie, elle s’en affranchira en jouant les filles rebelles, limite badass
 Pour beaucoup, Nancy reste surtout la voix de deux tubes maousses le gĂ©nial These Boots Are Made For Walkin' et le sensuel Bang Bang ressuscitĂ© en 2003 par Quentin Tarantino qui le glissera sur la de son Kill Bill Volume 1. En guise d’apĂ©ro d’une allĂ©chante campagne de réédition de ses albums orchestrĂ©e par l’excellent label Light In The Attic, rien de mieux que cette excellente compilation tout a Ă©tĂ© remasterisĂ© par John Baldwin Ă  partir des bandes analogiques avec ses plus belles chansons, en solo ou duo. Sugar Town, So Long Babe, You Only Live Twice, Some Velvet Morning, Sand, Jackson, tout est lĂ  ! Et mĂȘme d’autres curiositĂ©s comme Hello Bye-Bye Birmingham et ses arrangements ressemblants Ă  ceux du Melody Nelson de Gainsbourg, ou une reprise surprise de L’ÉtĂ© indien de Joe Dassin ! Grand artisan de toutes ces rĂ©ussites, Lee Hazlewood qui signe des productions et des arrangements fascinants. Une musique ovni, certes typĂ©e sixties mais tellement originale, mĂȘlant pop, country, rock, classique et musique de film. Basses vrombissantes, guitares plurielles, instruments exotiques, ocĂ©an de cordes, bidouillage derriĂšre la console, le bonhomme Ă©paulĂ© par le Wrecking Crew Hal Blaine Ă  la batterie, Al Casey, Glen Campbell et Larry Carlton Ă  la guitare et Carol Kaye Ă  la basse Ă©tait du calibre d’un Phil Spector, osant toutes les expĂ©riences possibles. Restait juste Ă  sa muse de chanter Ă  la perfection ces mĂ©lodies intemporelles pleines de panaches. Imparable. © Marc Zisman/Qobuz Try! Airelle Besson Jazz - Paru le 5 fĂ©vrier 2021 Papillon jaune Hi-Res Distinctions 4F de TĂ©lĂ©rama Comme l’alchimie Ă©tait au cƓur de Radio One paru en 2016, logique qu’Airelle Besson ait Ă  nouveau rĂ©uni les mĂȘmes protagonistes pour Try! la chanteuse Isabel Sörling, le pianiste acoustique et Ă©lectrique Benjamin Moussay et le batteur Fabrice Moreau. Les marqueurs n’ont pas changĂ©, simplement la complicitĂ© entre ces quatre-lĂ  s’est comme
 dĂ©cuplĂ©e ? PandĂ©mie oblige, ils ont dĂ» travailler diffĂ©remment. Espace et libertĂ© sont davantage prĂ©sents. Les thĂšmes sont plus flottants. Plus rĂȘveurs, plus envoĂ»tants aussi
 Et lorsque le chant de la SuĂ©doise enlace la trompette de la Parisienne qui rappelle parfois celle de Tom Harrell, c’est l’état de grĂące. Moussay et Moreau ne sont Ă©videmment jamais exclus de ce corps Ă  corps et leur apport est vital. Car mĂȘme si seul le nom d’Airelle Besson orne la pochette de Try!, ils parlent tous d’une mĂȘme voix. Celle d’un jazz aussi ludique qu’espiĂšgle. Un jazz narratif et imagĂ©, trĂšs ouvert mĂȘme, et dĂ©rive parfois vers la musique contemporaine. Ce quartet possĂšde surtout un son bien Ă  lui. Une petite musique originale qui ne ressemble Ă  aucune autre. © Marc Zisman/Qobuz Let My People Go Archie Shepp Jazz contemporain - Paru le 5 fĂ©vrier 2021 Archieball Hi-Res Distinctions 4F de TĂ©lĂ©rama Le duo avec un pianiste est une parenthĂšse qu’Archie Shepp s’offre rĂ©guliĂšrement. D’ailleurs, celui de 1977 avec Horace Parlan, gravĂ© pour le label danois SteepleChase sur l’album Goin’ Home, compte parmi les plus beaux disques du saxophoniste amĂ©ricain. Cette fois, l’ancien complice de John Coltrane croise le fer avec Jason Moran, de 38 ans son cadet. L’ambiance est Ă©videmment recueillie mais surtout viscĂ©ralement engagĂ©e. Dans un entrelacs de standards comme Round Midnight ou Lush Life et de spirituals comme le mythique Go Down Moses, les deux hommes signent une bouleversante priĂšre qui fait rĂ©sonner la souffrance des esclaves. Leurs improvisations sont dans la retenue Moran est fascinant ! et magnifient aussi la trame mĂ©lodique des thĂšmes choisis. À 83 ans passĂ©s, Archie Shepp ne rugit Ă©videmment plus comme durant les sixties agitĂ©es oĂč il Ă©tait l’un des fers de lance de la scĂšne free, mais son souffle porte encore bien haut toute l’histoire du jazz, de la Great Black Music et des Afro-amĂ©ricains. Sur certains passages, il troque mĂȘme briĂšvement son saxo contre un micro, faisant ainsi retentir encore plus puissamment le chant de ses ancĂȘtres esclaves. Comme Archie Shepp n’a jamais dissociĂ© sa musique du militantisme, Let My People Go colle parfaitement Ă  son Ă©poque. Celle notamment du mouvement Black Lives Matter
 © Marc Zisman/Qobuz The Dreamer Joce Mienniel Jazz contemporain - Paru le 5 fĂ©vrier 2021 Drugstore Malone Hi-Res Distinctions 4F de TĂ©lĂ©rama Voir l'album -10% Welcome 2 Detroit - The 20th Anniversary Edition J Dilla Hip-Hop/Rap - Paru le 5 fĂ©vrier 2021 BBE Music Distinctions 4F de TĂ©lĂ©rama C’était il y a vingt ans. A la demande du label BBE Music, le beatmaker J Dilla, qui a depuis traumatisĂ© et influencĂ© des gĂ©nĂ©rations entiĂšres de musiciens, sortait son premier album solo, Welcome 2 Detroit, hommage Ă  sa ville natale. Un classique qui, pour les 15 ans de la mort de son auteur, ressort ici en version deluxe, remastĂ©risĂ©e, et agrĂ©mentĂ©e de nombreuses pistes inĂ©dites. Il y a bien sĂ»r les instrumentaux bruts de dĂ©coffrage Ă  l’image du son de J Dilla, quelques morceaux extraits des archives du beatmaker, mais aussi la prĂ©sence d’autres artistes, comme le groupe de jazz-funk brĂ©silien Azymuth, que J Dilla et son grand pote Madlib apprĂ©ciaient tant, ou le grand DJ Muro. Le Japonais y place plusieurs de ses remix, notamment celui du titre Think Twice, une vraie rĂ©ussite. Un bel hommage pour un album fondateur, et pour un homme dont la patte sonore unique rĂ©sonne toujours dans toutes les mĂ©moires. © Brice Miclet/Qobuz
Soyonsclairs, Tout le bleu du ciel n'est pas un mauvais roman, loin de là, mais il me semble qu'il ne mérite pas toutes les louanges à son endroit.
ï»żAllĂ©chĂ© par les nombreux papiers dithyrambiques lus sur la toile Ă  propos de Tout le bleu du ciel, c'est en confiance que je me suis attelĂ© Ă  la lecture du premier roman de MĂ©lissa Da Costa. Malheureusement, je ne dois pas avoir lu le mĂȘme livre que les auteurs desdits papiers, car je cherche encore la magnificence du rĂ©cit annoncĂ©e partout...Atteint d'un Alzheimer prĂ©coce, Émile dĂ©cide de refuser l'essai clinique que les mĂ©decins lui proposent pour fuir l'hĂŽpital et la compassion de sa famille. Avant son dĂ©part, il a postĂ© une petite annonce sur internet Émile, 26 ans, condamnĂ© Ă  une espĂ©rance de vie de deux ans par un Alzheimer prĂ©coce, souhaite prendre le large pour un ultime voyage. Recherche compagnonne pour partager avec moi ce dernier pĂ©riple ».À son grand Ă©tonnement, il reçoit rapidement une rĂ©ponse. Trois jours plus tard, il retrouve Joanne sur une aire d'autoroute aux abords de Roanne avec le camping-car achetĂ© secrĂštement peu de temps auparavant. Ainsi commence un voyage hors du BOFSoyons clairs, Tout le bleu du ciel n'est pas un mauvais roman, loin de lĂ , mais il me semble qu'il ne mĂ©rite pas toutes les louanges Ă  son endroit. Car entre les longueurs et les bons sentiments dĂ©goulinants, j'ai parfois trouvĂ© que l'auteure en faisait trop. C'est dommage car l'idĂ©e de dĂ©part est bonne et originale, les deux personnages principaux plutĂŽt intĂ©ressants, et le dĂ©nouement assez poignant, en effet. Si MĂ©lissa Da Costa avait un peu Ă©laguĂ© son manuscrit, le roman aurait, Ă  mon sens, gagnĂ© en le bleu du ciel n'est pas un mauvais roman, donc, mais n'est pas non plus le roman extraordinaire que l'on nous LIRE AUSSI SUR LITTÉRATURE & CULTURE
Découvrezles 6 critiques de journaux et des revues spécialisées pour le film Bleu le ciel réalisé par Dominique Boccarossa avec Nuri Polat, Christian Baltauss, Lydia Andreï, Choukri Gabteni.
C'est un des sommets de la derniĂšre partie de la carriĂšre hollywoodienne de Douglas Sirk. Son art du mĂ©lodrame, ou plus exactement du "women's picture", atteint son apogĂ©e. Produit par Ross Hunter pour Universal en 1956, Tout ce que le ciel permet pour une fois bonne traduction littĂ©rale du titre original, All that Heaven Allows contient de maniĂšre incroyablement condensĂ©e l'ensemble des prĂ©occupations du cinĂ©aste, ici aidĂ© de ses collaborateurs fidĂšles et talentueux, Russel Metty Ă  la photographie, Franz Skinner pour la musique notamment. Dans l'AmĂ©rique provinciale et bourgeoise des annĂ©es 1950, une situation met Ă  nu l'ensemble des tensions qui traversent une communautĂ© rigidifiĂ©e par ses conventions. Une jeune veuve, incarnĂ©e par Jane Wyman, tombe amoureuse de l'homme chargĂ© de l'entretien de son jardin. Il est pauvre et plus jeune qu'elle, double cause de scandale. Lui, c'est Rock Hudson, incarnant une sorte de force tranquille dans son refus des rĂšgles de la civilisation et irradiant une Ă©nergie Ă©rotique qui met en Ă©moi toute la population fĂ©minine et accentue les frustrations sexuelles de la communautĂ©. HYPOCRISIE ET PRESCRIPTIONS MORALES Les projets de mariage des protagonistes se heurtent ainsi aux rĂšgles sociales de la petite sociĂ©tĂ© et aux refus des deux enfants, pourtant quasiment adultes, de la femme. Cette progĂ©niture, comme souvent chez Douglas Sirk Demain est un autre jour, incarne d'ailleurs une puissance rĂ©pressive et conformiste trĂšs virulente et malfaisante. Tout ce que le ciel permet devient une critique radicale des prĂ©jugĂ©s et barriĂšres de classe ainsi que de l'aliĂ©nation fĂ©minine. La reconstitution en studio, qui enchaĂźne les images de cartes postales et les lieux artificiels, transforme le film en une oeuvre abstraite, devenue champ de bataille de pures idĂ©es et affects. La mise en scĂšne s'ingĂ©nie, avec un talent impressionnant, Ă  enfermer dans des cadres et des reflets l'hĂ©roĂŻne, victime de l'hypocrisie et des prescriptions morales de son milieu, comme si elle Ă©tait dĂ©jĂ  visuellement emprisonnĂ©e dans son propre environnement. Rainer Werner Fassbinder grand admirateur de Sirk tournera, en 1974, une variation sur le thĂšme du film l'amour empĂȘchĂ© par les barriĂšres sociales et les conventions, en racontant, avec Tous les autres s'appellent Ali, la liaison d'une Allemande sexagĂ©naire et d'un travailleur immigrĂ© marocain. En 2002, Todd Haynes proposera avec Loin du Paradis, un pastiche conceptuel dĂ©nuĂ© d'intĂ©rĂȘt. Douglas Sirk Etats-Unis, 1956, 86 min. Avec Jane Wyman, Rock Hudson, Agnes Moorehead. Jean-François Rauger Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil Ă  la fois Ce message s’affichera sur l’autre appareil. DĂ©couvrir les offres multicomptes Parce qu’une autre personne ou vous est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil. Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil Ă  la fois ordinateur, tĂ©lĂ©phone ou tablette. Comment ne plus voir ce message ? En cliquant sur » et en vous assurant que vous ĂȘtes la seule personne Ă  consulter Le Monde avec ce compte. Que se passera-t-il si vous continuez Ă  lire ici ? Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Ce dernier restera connectĂ© avec ce compte. Y a-t-il d’autres limites ? Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant d’appareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant Ă  des moments diffĂ©rents. Vous ignorez qui est l’autre personne ? Nous vous conseillons de modifier votre mot de passe.
Toutel’actualitĂ© sur le sujet DĂ©bats. Consultez l’ensemble des articles, reportages, directs, photos et vidĂ©os de la rubrique DĂ©bats publiĂ©s par Le Monde.
Accueil ebook... > LittĂ©rature... > Romans et nouvelles > LittĂ©rature Ă©trangĂšre TĂ©lĂ©chargement DRM Adobe 🛈 DRM LCP 🛈 Lecture en ligne streaming Prix livre papier 5,90 € Économisez 1,41€ -24% Gagnez 0,45 € en recommandant ce livre avec Vite, trouver un abri, un refuge pour que son bĂ©bĂ© ne naisse pas dans cette voiture
 Alors qu’elle roule loin d’un homme dont elle ne veut plus, Wren est prise dans la crue d’une riviĂšre. Les premiers signes de l’accouchement se font dĂ©jĂ  sentir. Elle ne peut plus rester au volant et sous ces pluies torrentielles. Enfin, elle repĂšre une maison dont le premier Ă©tage a Ă©tĂ© Ă©pargnĂ© par les eaux et elle s’y hisse comme elle peut. Mais la maison est au milieu de nulle part quel sauveteur ira imaginer qu’une femme enceinte s’est rĂ©fugiĂ©e lĂ  ? Et tandis que les contractions se rapprochent, et que Wren n’ose plus croire Ă  l’impossible, elle aperçoit soudain des secours. Un homme dans un Zodiac. Une Ă©claircie inespĂ©rĂ©e dans le ciel 
 Guide des formats Les livres numĂ©riques peuvent ĂȘtre tĂ©lĂ©chargĂ©s depuis l'ebookstore Numilog ou directement depuis une tablette ou smartphone. PDF format reprenant la maquette originale du livre ; lecture recommandĂ©e sur ordinateur et tablette EPUB format de texte repositionnable ; lecture sur tous supports ordinateur, tablette, smartphone, liseuse Votre support de lecture Format Protection Application Ordinateur -EPUB -PDF DRM Adobe LCP Lecture en ligne streaming Adobe Digital EditionsDRM Adobe Thorium Reader LCP Tablette et smartphone iOS / Android EPUB PDF LCP DRM Adobe Appli Lisa IOS / Androidne lit pas les fichiers protĂ©gĂ©s par Adobe DRM Appli Lea Reader IOS/ Androidne lit pas les fichiers protĂ©gĂ©s par Adobe DRM Adobe Digital Edition IOS/AndroidLit uniquement la DRM Adobe Liseuse EPUB DRM Adobe Module de lecture de la liseuse Liseuse Diva EPUB LCPDRM Adobe Module de lecture de la liseuse Diva Consultez l’aide pour en savoir plus. Solution LCP DRM Ce livre est protĂ©gĂ© contre la rediffusion Ă  la demande de l'Ă©diteur DRM. La solution LCP apporte un accĂšs simplifiĂ© au livre une clĂ© d'activation associĂ©e Ă  votre compte client permet d'ouvrir immĂ©diatement votre livre numĂ©rique. Les livres numĂ©riques distribuĂ©s avec la solution LCP peuvent ĂȘtre lus sur Le logiciel Thorium Reader pour PC/Mac/Linux Les applications compatibles LCP Lis-a pour iOS et Android, Lea Reader pour Android , Aldiko Next pour IOS et Android La liseuse Bookeen DIVA et Vivlio Solution Adobe DRM Ce livre est protĂ©gĂ© contre la rediffusion Ă  la demande de l'Ă©diteur DRM. La solution Adobe consiste Ă  associer un fichier Ă  un identifiant personnel Adobe ID. Une fois votre appareil de lecture activĂ© avec cet identifiant, vous pouvez ouvrir le livre avec une application compatible. Les livres numĂ©riques distribuĂ©s avec la solution Adobe peuvent ĂȘtre lus sur Le logiciel Adobe Digital Editions pour PC/Mac Les applications Adobe Digital Editions pour iOS et Android et PocketBook pour iOS et Android Les liseuses Bookeen, Kobo, Vivlio, Sony, PocketBook
Librementinspirée du roman graphique, Le Transperceneige, de Jacques Lob et Jean-Marc Rochette, la série Snowpiercer nous invite à monter à bord d'un train au mouvement perpétuel, l'unique et dernier refuge de l'humanité, aprÚs que la Terre est devenue un congélateur à ciel ouvert. Sept ans que ce train de la derniÚre chance roule
Dans le TĂ©lĂ©rama du 1er fĂ©vrier 2006 n°2925, Olivier CĂ©na, critique tĂ©lĂ©ramiste, une nouvelle fois se distingue par son parti pris, par sa verve empĂątĂ©e de bons sentiments et de visions mĂ©taphysiques. D’Olivier CĂ©na, on sait qu’il sĂ©vit depuis dĂ©jĂ  un certain temps dans ce magazine TV Ă  destination des intellectuels. C’est ainsi que dĂ©jĂ  en 1995, dans le TĂ©lĂ©rama hors sĂ©rie sur la photographie, il dĂ©fendait une photographie humaniste, au sens oĂč pour lui l’un des intĂ©rĂȘts fondamentaux de la photographie 
 peut ĂȘtre la rĂ©vĂ©lation du regard universel de l’homme, de son Ă©tat amoureux, de son humanitĂ© possible . Grande dĂ©claration, qui non seulement fait fie de ce que pourrait ĂȘtre prĂ©cisĂ©ment l’Humanisme celui du XVIĂšme siĂšcle, mais qui en plus rĂ©duit l’histoire de la photographie Ă  la premiĂšre moitiĂ© du siĂšcle. Dans son article Passer la main, Olivier CĂ©na repart en guerre contre certains processus d’abstraction et d’installation, en prenant comme prĂ©texte l’exposition Notre Histoire, visible jusqu’au 7 mai au Palais de Tokyo. Dans cet article, comparant l’installation de Kader Attia, proposant un labyrinthe de matraques fixĂ©es Ă  un mur, et de l’autre une peinture de Yan Pey-Ming qui a servi de couverture pour le TĂ©lĂ©rama du nouvel an, et qui reprĂ©sente une main brandissant une matraque, il se lance dans une attaque en rĂšgle des artistes post-modernes, artistes sans main, artiste designer, artiste qui aurait perdu, oubliĂ©, le rĂŽle de la main dans la conception de l’oeuvre. C’est en ce sens qu’il Ă©tablit une apologie de la main la main, comme le regard, est ce qui dĂšs la naissance nous accueille ou nous repousse. En art, elle n’est pas qu’un simple outil au service d’un concept. Quel que soit le talent de l’artiste, le geste dĂ©forme, mĂȘme imperceptiblement, rĂ©vĂ©lant la personnalitĂ© de l’auteur 
. La main — le corps Ă  l’oeuvre — dit ce que les mots ne peuvent Ă©noncer. Elle ne ment pas, elle ne triche pas, elle rĂ©vĂšle l’ĂȘtre, l’humanitĂ© — cette empreinte Ă©mouvante sur le mur d’une grotte . La vision qu’il dĂ©fend de l’art, je le souligne d’emblĂ©e, est hĂ©ritiĂšre de l’analyse qu’a pu avoir Heidegger dans Qu’appelle-t-on-penser ? La verve d’Olivier Cena ressemble Ă  celle de la vision phĂ©nomĂ©nologique de Heidegger, et implique le mĂȘme horizon mĂ©taphysique L’oeuvre de la main est plus riche que nous ne le pensons habituellement. La main ne fait pas que saisir et attraper, que serrer et pousser. La main offre et reçoit 
. La main trace des signes, elle montre, probablement parce que l’homme est un monstre. 
 Mais les gestes de la main transparaissent partout dans le langage, et cela avec la plus grande puretĂ© lorsque l’homme parle en se taisant. 
 Toute oeuvre de la main repose dans la pensĂ©e » [ PUF]. Pour juger de l’exposition du Palais de Tokyo, Olivier CĂ©na pose ainsi a priori un prisme d’analyse, qui non seulement permet de lĂ©gitimer ou d’illĂ©gitimer ce qui est prĂ©sentĂ©, mais qui en fait projette a priori ce que devrait ĂȘtre d’abord et avant tout une oeuvre d’art Ă  savoir qui postule une essence trouvant son incarnation par le seul travail de la main. Il est bien Ă©vident ici que nous pouvons apercevoir une dĂ©marche Ă©pistĂ©mologique qui ne rĂ©flĂ©chit pas sur sa propre logique. Tout d’abord, Olivier CĂ©na, au lieu de s’interroger sur la dĂ©marche posĂ©e par l’oeuvre, et non pas seulement par l’artiste, part de prĂ©supposĂ©s esthĂ©tiques qui subordonnent toute phĂ©nomĂ©nalitĂ© artistique Ă  ses propres critĂšres de vĂ©ritĂ©. Ici, l’art donc obĂ©it Ă  une essence, celle de la manoeuvre, qui correspond seulement Ă  certaines dĂ©terminations historiques de sa concrĂ©tion. Il y a une confusion entre d’un cĂŽtĂ© les principes qui peuvent Ă©merger de certaines dĂ©marches et de l’autre la possibilitĂ© de poser une vĂ©ritĂ© en art. Ce qui dĂ©termine certaines dĂ©marches est hypostasiĂ© en tant que critĂšre de vĂ©ritĂ©, et vient de lĂ  condamner a priori toute autre dĂ©marche. DĂšs lors, c’est une inversion de la relation cause/effet qui va commander son discours, ce qui n’était qu »effet en tant que discours devient causalitĂ© de tout regard sur les oeuvres qui apparaissent. Ceci le conduit Ă  ne pouvoir s’interroger sur ce qui surgit dans l’art contemporain, notamment celui qui prend forme par les installations. Cet aveuglement l’empĂȘche de comprendre en quel sens par moment, et notamment aujourd’hui, un certain tournant Ă©pistĂ©mologique en esthĂ©tique est impliquĂ© par les oeuvres contemporaines qui se constituent au niveau numĂ©rique. Sa dĂ©marche est contradictoire avec ce que tente d’observer, entre autres, Mario Costa, dans Internet et globalisation esthĂ©tique L’Harmattan La dimension esthĂ©tique de l’époque qui s’ouvre sera de moins en moins celle de l’art, et s’approchera de plus en plus de celle, que j’ai commencĂ© Ă  indiquer il y a vingt ans sous le nom de sublime technologique . Mario Costa, dĂ©fend un tournant Ă©pistĂ©mologique du regard sur l’art, en tant que celui-ci dĂ©pend non seulement de ses conditions Ă©poquales d’apparition d’oĂč la nĂ©cessitĂ© de rĂ©flĂ©chir au dĂ©marche de ready-made depuis Duchamp comme impliquĂ© par des conditions socio-Ă©conomiques impliquant une interrogation artistique, mais en plus des conditions technologiques de sa propre concrĂ©tion. Ainsi, si Olivier CĂ©na peut mettre en critique l’artiste-concepteur, il tĂ©moigne par lĂ  de sa mĂ©comprĂ©hension de l’usage par exemple des technologies en art, du fait que les oeuvres ne sont plus le rĂ©sultat d’un artiste singulier, mais de rĂ©alisations de groupe, oĂč le concepteur peut travailler avec informaticiens, avec des graphistes, afin de concrĂ©tiser son projet. De mĂȘme, alors que ce que privilĂ©gie Olivier CĂ©na, tient Ă  la re-prĂ©sentation, et en cela Ă  une mimĂ©sis qui serait Ă  penser au sens de l’impensĂ© de Hegel voir sa description de la main de Yan Pey-Ming, l’art au XXĂšme siĂšcle s’est consacrĂ© davantage Ă  la question de la prĂ©sentation. Les installations, comme celle de Kader Attia, ne re-prĂ©sentent pas, mais prĂ©sentent, sont des prĂ©sentations d’abord et avant tout, qui ne correspondent aucunement Ă  la figuration d’une expression. Les productions » comme le souligne Mario Costa, ne sont plus caractĂ©risĂ©es par le symbolique et par les suggestions nĂ©buleuse qui en dĂ©coulent, mais possĂšdent une essence cognitive indispensable et claire 
 Le travail esthĂ©tique devient une vĂ©ritable investigation intellectuelle . Ce qui est alors reprochĂ© aux artistes post-modernes ne peut que faire sourire, car reposant sur une certaine inconsistance Ă©pistĂ©mologique et esthĂ©tique. Tout l’enjeu tient justement Ă  rĂ©flĂ©chir aux dĂ©marches post-modernes selon une analyse rigoureuse des oeuvres qui apparaissent. Aussi bien, au niveau artistique, qu’au niveau littĂ©raire. Il marche en imaginant les mots qu'il pourra Ă©crire dans son carnet ce soir, Ă  la lueur des bougies que Joanne allumera. Il sait qu'il parlera de l'odeur salĂ©e des Ă©tangs, bien plus forte que l'odeur de la mer. Du soleil d'octobre, bien plus doux et agrĂ©able que celui de l'Ă©tĂ©. Des cercles formĂ©s par les mouettes dans le ciel, de leurs cris, des trainĂ©es blanches qu'elles
News Bandes-annonces Casting Critiques spectateurs Critiques presse VOD Blu-Ray, DVD Photos Musique Secrets de tournage Box Office RĂ©compenses Films similaires Note moyenne 18 titres de presse L'Obs Metro Excessif L'HumanitĂ© Le Parisien LibĂ©ration Marianne Ouest France TĂ©lĂ©CinĂ©Obs L'Express La Croix Le Journal du Dimanche Les Inrockuptibles PremiĂšre Studio CinĂ© Live TĂ©lĂ©rama Le Monde Chaque magazine ou journal ayant son propre systĂšme de notation, toutes les notes attribuĂ©es sont remises au barĂȘme de AlloCinĂ©, de 1 Ă  5 Ă©toiles. Retrouvez plus d'infos sur notre page Revue de presse pour en savoir plus. Les meilleurs films de tous les temps Meilleurs films Meilleurs films selon la presse
97anF3.